braniya chiricahua




L'ancien se meurt, le nouveau ne parvient pas à voir le jour. Dans ce clair-obscur surgissent des monstres.
Antonio Gramsci

samedi 23 août 2014

ABÉCÉDAIRE DE LA BARBARIE JUDÉO-ANGLO-SAXONNE (3)


Blindé ukrainien en Irak



L : « LIBERTY »   
Uss Liberty




L'affaire eut lieu durant ce qu'il est convenu d'appeler « guerre des six jours ». L'appellation qui suggère une supériorité prodigieuse de l'entité sioniste sur ses ennemis arabes, a été, en réalité, une agression minutieusement et longuement préparée avec l'allié yankee. L'objectif principal (mais non le seul) poursuivi était de régler son compte à l'Égypte (que n'avait pas fait plier l'agression tripartite de 1956). Le 8 juin 1967, le navire espion yankee, USS LIBERTY, naviguait au large de Gaza quand il fut attaqué par des avions de chasse (des Mirage III) appartenant à l'entité sioniste. Le navire US était pourtant bien identifié, reconnaissable à sa forêt d'antennes et à l'absence de tourelles armées. De plus, il arborait une immense bannière étoilée. Qu'importe. Les Mirage et les Super Mystère s'acharnèrent sur lui, au napalm et aux roquettes. Puis, ce fut le tour des vedettes lance-torpilles -trois- qui achevèrent le travail sans toutefois réussir à l'envoyer par le fond, ce qui était le but recherché : il s'agissait de ne pas laisser de témoins. Pour preuve : le commandant du Liberty ayant ordonné d'abandonner le navire, on chargea les blessés sur les trois canots de sauvetage qui restaient : les vedettes les arrosèrent de balles et emboutirent l'un d'entre eux. Crimes de guerre. L'attaque a duré 75 mn. 


Pendant ce temps, la VI° flotte US (à laquelle appartenait le Liberty), alertée, avait envoyé une escadrille de chasse (depuis l'USS SARATOGA) à la rescousse du bateau espion. Le secrétaire d'état Robert McNamara donna alors, depuis le Pentagone, un contre-ordre. Deuxième tentative du Saratoga : même contre-ordre de McNamara. Troisième tentative de sauvetage : cette fois-là, c'est le Président en personne qui intima l'ordre au Saratoga de ne rien faire ! Incroyable mais explicable quand on sait que le président s'appelait Lyndon Baines Johnson (LBJ pour les intimes). LBJ avait, en effet, un très gros bœuf sur la langue : lui, la mafia juive US et l'entité sioniste étaient mêlés à l'assassinat de JFK (cf la lettre R). Ce n'est par hasard que la guerre contre les pays arabes fut programmée durant son mandat ! 


Le Liberty parvint à rejoindre la VI° flotte, escorté et protégé par… une escadre soviétique. À son bord, 34 morts et 171 blessés. Le gouvernement yankee étouffa l'affaire et fit semblant de se contenter des explications sionistes : une méprise, dirent-ils, on pensait qu'il s'agissait du bateau égyptien El Quseyr (un vieux cargo délabré servant au transport des canassons !). Cynisme absolu. Les survivants du Liberty attendent toujours du Congrès une enquête sérieuse qui leur rendrait justice.


Un dernier détail : qui a donné ordre aux hordes sionistes de détruire le Liberty ? Les chercheurs ont la certitude qu'il s'agit, non pas du ministre de la Défense (Moshe Dayan), mais bien du chef d'état-major général, un certain Itshak Rabin (le vautour déguisé en colombe qui donna l'ordre aux sinistres garde-frontières de casser au gourdin les bras des enfants lanceurs de pierres, lors de la première Intifadha.) ! Mais pourquoi, se demandera-t-on, les sionistes ont-ils osé un pareil crime ? 1) Parce qu'ils ne voulaient pas être écoutés (même par leurs fidèles alliés) ; 2) parce qu'ils savaient que quoi qu'il advienne, LBJ les couvrirait.



M : McNAMARA ROBERT       


Il fut le secrétaire US à la Défense qui resta le plus longtemps en poste ; en effet, il sévit sous les mandats de JFK et LBJ, soit de 1963 à 1968. Brillant étudiant de Berkeley et de Harvard, il choisit, comme de bien entendu dans ce pays où le Capital domine sans partage et impose sa pseudo-science boutiquière -entendre la soi-disant science économique-, il choisit donc le management. Dans l'entendement yankee, un diplômé en management est un généraliste qui peut diriger n'importe quelle entreprise. C'est ainsi que MN passa de la direction des usines Ford au Pentagone, puis à la Banque mondiale, après avoir conçu un traitement aux bombes incendiaires qui fit plus de 100 000 morts en une nuit et détruisit 67 villes au Japon, durant la Seconde guerre mondiale. 

Mais son nom reste indissolublement lié à la guerre d'agression contre le Viet-Nam, particulièrement aux opérations barbares : usage des défoliants et bombardement du Nord Viet-Nam (campagne dite Rolling thunder, Tonnerre-qui-roule), durant lesquelles l'aviation US déversa plus de bombes sur le Viet-Nam que n'en a reçu l'Europe entière durant toute la Seconde guerre mondiale. Rien n'y fit. L'aviation US y perdit quelque mille avions, abattus par la DCA vietnamienne et les yankees durent se rendre à l'évidence : cet incroyable peuple ne mettra pas genou à terre. McNamara fut limogé. 


À la fin de sa vie, il se rendit en visite à Hanoï, à l'invitation d'anciens responsables vietnamiens. Il écrivit : «Je n'avais jamais été en Indochine. Je n'en connaissais ni l'histoire, ni la langue, ni la culture, ni les valeurs. Mes collègues et moi décidions du destin d'une région dont nous ignorions tout ». Sages paroles, Bob ! C'est, mutatis mutandis, ce que disait le ministre de l'Information de Saddam Hussein, le jour même de l'entrée de vos troupes à Baghdad, en 2003, dans un meeting populaire tenu en pleine rue, sous les bombardements : « N'ayez pas peur d'eux ! Ce ne sont que des ânes sauvages ! ».


R : RUBY     



Jack Ruby est cet homme qui tua l'assassin présumé de JFK -Lee Harvey Oswald-, dans les sous-sols du commissariat de police de Dallas, 2 jours après le meurtre du président. Qui est Ruby ? De son vrai nom Jacob Léon Rubenstein, il était le fils d'immigrants juifs polonais et appartenait à la mafia juive. Propriétaire de boîtes de nuit à Dallas, il était très introduit dans les milieux policiers (ce qui explique sa présence -incongrue- dans le commissariat de la ville, ce 24 novembre 1963). Condamné à mort, il mourra opportunément d'un cancer généralisé. 

Les différentes enquêtes menées sur l'assassinat de JFK ont « omis », jusqu'à présent, de scruter la piste de l'implication de la mafia juive, ce qu'aurait dû leur suggérer normalement l'assassinat du coupable présumé par un membre de cette même mafia. Non, ils préférèrent gloser à perte de vue sur la mafia italienne ou cubaine. Opération de diversion classique. Aujourd'hui, des chercheurs sérieux -et courageux !- rappellent certains éléments d'appréciation (connus pourtant à l'époque) : 

1) les relations entre Ben Gourion (1er ministre de l'état sioniste) et JFK étaient exécrables. Il faut rappeler le contexte de l'époque : on était aux lendemains de l'agression tripartite (France-Grande-Bretagne-état sioniste) contre l'Égypte, attaque stoppée net par un ultimatum conjoint de l'URSS et des USA (Khrouchtchev et Eisenhower) adressé aux agresseurs et les menaçant de l'utilisation de l'arme nucléaire. On imagine la frustration et la haine des sionistes contre les yankees -de l'URSS, ils n'avaient rien à attendre.
2) JFK était décidé à empêcher l'état sioniste de fabriquer la bombe atomique (dont la technologie lui avait été gracieusement offerte par la France socialiste de Guy Mollet) et s'apprêtait à envoyer une équipe d'inspecteurs contrôler le site nucléaire de Dimona.
3) JFK avait lui-même raconté qu'il avait décliné l'offre des milieux juifs américains qui lui avaient proposé de financer sa campagne électorale pour la présidence.
4) JFK avait interdit d'activité le puissant groupe de pression et réseau d'influence juif (et qui deviendra après la mort de JFK, l'AIPAC).

Voilà qui n'est pas peu de chose ! Surtout quand on connaît la suite :
1) LBJ -dont le rôle dans l'assassinat de JFK a été essentiel- devenant, ipso facto, président, les conjurés avaient la garantie de l'impunité. La visite de contrôle à Dimona est alors organisée «entre amis » et les inspecteurs yankees ne trouvent évidemment rien à redire.
2) Trois ans plus tard, l'état sioniste « remet ça » avec l'Égypte : ce sera l'attaque perfide du 05 juin 1967.

L'assassinat de JFK marque l'entrée en scène de ce contre quoi mettait en garde Eisenhower (Ike pour les intimes) -le prédécesseur de JFK à la présidence- : le danger très grave que représentait le « complexe militaro-industriel » pour les institutions US. Aujourd'hui, il apparaît clairement 1) que l'assassinat de JFK était le fait d'un CMI bien plus complexe et puissant que ce que pouvait imaginer Ike : les trusts pétroliers + les marchands de canons + les services de renseignement (CIA, NSA, FBI dont l'inamovible directeur Edgar Hoover, un psychopathe, vouait une haine inextinguible aux Kennedy) + réseaux d'influence sionistes juifs et chrétiens. C'est ce conglomérat que Peter Dale Scott nomme « l'état profond » qui dirige de fait les USA. De quoi avoir légitimement froid dans le dos.


S : SABRA & CHATILA         

En préambule à un article du quotidien « Le Monde » (reproduit dans ce blog ; cf « Ces assassins que craignent les panthères », septembre 2012), j'écrivais :

« Il est recommandé aux visiteurs du site d'avoir un estomac bien accroché s'ils veulent lire sans (trop) de dommages psychologiques ces échanges entre les bouchers de l'état juif (Ariel Sharon, Ishak Shamir, Raphaël Eytan) qui ne désirent rien d'autre que du sang arabe, encore plus de sang arabe, et un ambassadeur américain veule et lâche (Morris Drapper). Dégoût et horreur. À ceux, par ailleurs, qui croient encore que les USA sont les maîtres et protecteurs de l'état sioniste, cette lecture remettra les choses en place. 

Rappelons certains prolégomènes à cet événement : en 1975, éclate la guerre civile au Liban ; elle oppose le camp dit palestino-progressiste (Gauche libanaise et OLP) à la droite fasciste chrétienne-maronite (Phalanges et Forces libanaises). Le camp progressiste allait l'emporter facilement quand l'armée syrienne intervint -sur ordre de Hafedh El Assad- pour écraser les forces progressistes dans le camp de réfugiés palestiniens de Tell-Az-Zaatar, et rétablir la suprématie maronite.

En juin 1982, l'armée sioniste envahit le Liban pour finir le travail de Hafedh El Assad. Elle installera Bachir Gemayel (chrétien maronite, fils du fondateur des Phalanges) comme président. C'est dans ce contexte qu'eurent lieu les massacres de Sabra et Chatila : les milices fascistes chrétiennes sous les ordres d'Ilyès Hobeika, Fadi Fram et Saad Haddad, protégées et guidées par l'armée sioniste, pénètrent dans les camps que les combattants palestiniens avaient évacués, conformément à l'accord passé avec les yankees qui ont donné l'assurance qu'ils protégeraient les camps. Carnage innommable de lâcheté. Plus de 2000 palestiniens tués. Dans les deux camps, il n'y avait que des femmes, des vieillards et des enfants : les femmes furent violées, les enfants et les vieillards, tués. Comment peut-on faire confiance à la parole des Anglo-saxons ?


À l'ONU, les puissances occidentales empêchent la condamnation de ces massacres. Quelques jours plus tard, l'armée sioniste quitte le Liban. Les téléspectateurs de l'époque se souviennent encore de ce spectacle grandiose : les blindés de « l'armée la plus morale du monde » (dixit le grand penseur que le monde entier envie à la France, Jean-Baptiste Bothul) chargés de tonnes de... réfrigérateurs, téléviseurs, postes de radios et autre électroménager, fruit du pillage de Beyrouth.


U : UKRAINE       

Après la chute du Mur de Berlin, les yankees et les Anglais convinrent avec les soviétiques que la guerre froide était terminée et qu'il fallait, dans la foulée, en finir avec les pactes agressifs, OTAN et Pacte de Varsovie. Gorbatchev tint parole et prononça la dissolution du Pacte de Varsovie. Bien entendu, les yankees n'en firent rien de leur côté ! (Allez croire les Anglo-saxons sur parole…). Bien au contraire, ils allaient profiter de l'effondrement de l'URSS pour incorporer les anciens états d'Europe de l'est à l'OTAN. Il ne resta plus que l'Ukraine. 

Berceau de la Russie, créée par les Vikings sous le nom de Rus ou Ruthénie, l'Ukraine passa aux mains des Tatars mongols, puis de la Pologne-Lituanie. Catherine II occupa et russifia toute sa partie orientale, au 18° siècle. Après la 1ère guerre mondiale, les communistes prirent le pouvoir à Kiev et proclamèrent le rattachement à l'URSS. Durant la Seconde guerre mondiale, une armée de 220 000 hommes fut formée dans les provinces occidentales de l'Ukraine (en Galicie, principalement, qui a longtemps fait partie de la Pologne). Cette armée se battra aux côtés des nazis, sous la bannière de la Waffen SS et se rendra responsable des pires atrocités en Ukraine et en Russie. 

Zbigniev Brzezinski (Polonais d'origine et vouant une haine viscérale à la Russie) a énoncé l'axiome : pour empêcher la Russie de redevenir une grande puissance, il faut à tout prix lui soustraire l'Ukraine. Les yankees s'efforcent avec détermination de réaliser cet objectif en incorporant l'Ukraine à l'Union européenne, première étape de son intégration à l'OTAN. Ce qui serait un casus belli (que se passerait-il si la Russie installait, par un coup d'état, un régime à sa dévotion au Mexique?). Saisis d'hubris, les yankees et leurs supplétifs (dont les plus aboyeurs sont les Polonais) paraissent avoir perdu le sens des réalités. Les médias occidentaux, en proie à une véritable hystérie, sombrent dans le ridicule le plus éhonté en s'acharnant à rééditer la technique du rouleau compresseur : taper sur Poutine (comme ils l'ont fait pour Saddam Hussein) afin de masquer les enjeux réels de l'affaire et de la ramener à l'existence d'un trublion rétrograde sans lequel tout irait bien dans le meilleur des mondes. 

Sauf qu'en l'occurrence, la Russie n'est pas l'Irak. Les roquets (franco-polonais) qui jappent, cachés derrière le molosse yankee, feraient bien de s'en souvenir. L'OTAN -qui voyait déjà la flotte yankee mouillant dans Sébastopol- a reçu dans les gencives la réponse foudroyante de la Russie : le retour -organisé de magistrale façon-de la Crimée dans le giron de la mère-patrie russe. De leur côté, l'UE et les USA, pour avoir décidé des sanctions économiques, voient la Russie leur rendre la monnaie de leur pièce : leurs produits agricoles n'entreront pas en Russie. Maintenant, si les yankees s'aventurent sur le terrain militaire… Exclu ! Ils ne sont forts qu'avec les faibles, Irak, Afghanistan, Grenade, etc., comme tous les lâches.  

dimanche 17 août 2014

ABÉCÉDAIRE DE LA BARBARIE JUDÉO-ANGLO-SAXONNE (2)

Oliver Cromwell, promoteur historique de l'alliance judéo-anglo-saxonne
E : EXCEPTIONNALISME
YES WE KILL
 L'actuel président des USA a, dans un discours récent, rendu un hommage lyrique à « l'exceptionnalisme américain » (sic). Les USA seraient donc une nation d'exception. Qu'est-ce à dire ? Sans doute, Obama a-t-il pensé à sa propre trajectoire politique qui a permis à un métis comme lui (il n'est pas un Noir américain au sens propre mais le rejeton d'une yankee bien blanche, ethnologue employée de la CIA, et d'un kényan) de devenir chef de l'état raciste et ségrégationniste à l'endroit des Noirs qu'ont été -et que demeurent- les USA. Qu'un Noir américain soit en mesure d'accéder aux plus hautes fonctions de l'état par son mérite seul et par ses propres moyens, est une plaisanterie. Le choix du président US se règle dans les coulisses de « l'état profond » (Peter Dale Scott) qui, à l'occasion, n'hésite pas à se débarrasser de lui (JFK). Cela étant, les dirigeants yankees, gorgés de références bibliques, se sont de tout temps regardés comme l'incarnation de la liberté guidant le monde, alors qu'ils n'ont fait que réaliser ce que Hegel nommait « la bête sauvage », c'est-à-dire une société civile réduite au libre jeu des intérêts économiques individuels. La loi de la jungle, en d'autres termes. Nation d'exception les USA ? sans doute : au sens où elle a accompli un plurigénocide de nations indiennes, qu'elle a été la seule à atomiser des civils, qu'elle prétend au rôle de gendarme du monde, qu'elle fait payer aux peuples du monde son invraisemblable dette (18 000 milliards de $), qu'elle impose son dollar-monnaie de singe comme équivalent universel… Entre « nation d'exception » et « peuple élu », le monde a vu se former ce continuum judéo-yankee qui se pose, avec quelle arrogance ! au-dessus de l'humaine condition, un monstre cupide et sanguinaire, fauteur de troubles et de guerres : l'empire du mal, assurément. (S'appuyant sur une lecture eschatologique du Coran et de la Sunna, l'érudit musulman cheikh Imran Hussein estime qu'à cette alliance démoniaque doit s'opposer une alliance de musulmans et de chrétiens orthodoxes, la Russie en étant la pièce maîtresse.)
F : FALLOUJA    (Ci-dessous, le quarteron d'assassins de l'Irak)

Dick Cheney
 De l'araméen Pallugtha, Fallouja, ville irakienne, est située à 70 km à l'ouest de Baghdad. Elle compte plus de 300 000 habitants. Lors de la première agression contre l'Irak (dite pudiquement « guerre du golfe »), l'aviation yankee avait bombardé un marché de Fallouja et fait 1360 morts. Un carnage dont les habitants se souviendront. Après la deuxième agression contre l'Irak (2003), une voiture blindée de mercenaires de la société yankee Blackwater est prise à partie par la foule ; les occupants, des mercenaires-tueurs, sont lynchés et pendus. L'armée yankee va assiéger la ville pendant deux mois (avril, mai 2004), bombardant la population et faisant des milliers de victimes civiles. 
Paul Wolfovitz
Donald Rumsfeld

G.W. Bush
En novembre 2004, G.W. est réélu : aussitôt, les yankees repartent à l'assaut de Fallouja, utilisant toutes les armes, y compris celles à uranium appauvri : les ONG estiment à 6000 le nombre de civils tués. Plus grave : Dans les années qui suivirent, le nombre de cancers et de malformations congénitales a explosé. La journaliste Angélique Férat, qui a enquêté sur place, affirme que chaque famille de Falloujah a son « bébé monstre ». C'est là le résultat de l'utilisation des armes sataniques que les yankees expérimentent sur les populations. Comme au
Viet-Nam où l'utilisation des défoliants, comme l'agent orange, continue de produire des malformations chez les nouveaux-nés. Comme au Japon. L'empire du mal, on vous dit.
G : GAZA
Javier Bardem et son épouse Penelope Cruz
"Halte au massacre !"
 Du cananéen Gazza qui veut dire « forteresse » ; la fondation de la ville remonterait au règne du pharaon Thoutmôsis III (vers – 1400). La ville tire son importance stratégique du fait qu'elle est la porte du Sham, le Levant. Elle sera prise par les Philistins qui s'installeront dans l'espace compris entre Gaza et Jaffa. Ce sont les Romains qui donneront le nom de Palestine à cette région. Conquise en 634 par les Arabes et islamisée, prise par les Croisés, reprise à ces derniers par Saladin, tombée entre les mains des Mameluks puis dans celles des Ottomans, Gaza sera conquise par les Britanniques en 1917, qui l'évacueront en 1948. De 1948 à 1967, elle est administrée par l'Égypte. Occupée par les hordes sionistes en 1956 (lors de l'agression tripartite contre l'Égypte) ; à nouveau occupée en 1967 par les mêmes, Gaza sera évacuée par les sionistes en 2005. Depuis lors, la cité voit se répéter contre elle les attaques d'une sauvagerie rare des indus-occupants de la Palestine : 2008, 2012, 2014. Les dirigeants criminels de l'état juif ne savent plus quoi faire de cette ville indomptable. Leur ministre des AE propose officiellement de « la traiter comme les Américains ont traité le Japon », c'est-à-dire de la raser par le feu nucléaire. Aucun dirigeant du monde dit civilisé n'a condamné ces propos de A. Liberman, juif moldave arrivé en Palestine occupée en 1978, videur de boîte de nuit, qui entend bien faire un holocauste d'Arabes palestiniens. À tout le moins de les déporter. Avoir un « ministre » de cet acabit, vous situe avec précision sur l'échelle de la barbarie. Au sommet.

H : HIROSHIMA

Le 06 août 1945, les USA larguaient la première bombe atomique sur une population civile à Hiroshima. 140 000 morts sur l'instant ; 200 000 quelques jours plus tard. Ce crime monstrueux sera suivi 3 jours après par le second du même type : une autre bombe atomique sur des civils à Nagasaki : 70 000 morts. C'est un président -petit boutiquier propriétaire d'une mercerie dans le Missouri avant qu'il n'embrasse la politique, H. Truman-, qui, effrayé par les pertes subies par ses « boys » face aux Japonais, a donné l'ordre d'utiliser le feu nucléaire, alors que les savants atomistes concepteurs de la bombe (Léo Szilard, Oppenheimer, Einstein, Henrico Fermi, les trois premiers étant tous Juifs, le 4° marié à une juive …) le pressaient de l'utiliser contre les Allemands : ils n'avaient pas compris qu'on ne traite pas un cousin germain comme on traite un Japonais (ou un Coréen, ou un Vietnamien). Fermi et Einstein tentèrent ensuite de se refaire une virginité morale en se proclamant pacifistes ! Quant au boutiquier Truman, il ne figurait pas au tribunal de Nuremberg en tant qu'accusé de crime contre l'humanité.

I : INDONESIE

Dans les années 60, l'Indonésie, dirigée depuis l'indépendance -obtenue en 1945 contre la Hollande, pays colonisateur-, par Soekarno -le père de cette indépendance-, connut un coup d'état particulièrement sanglant. Soekarno, fondateur du mouvement des Non-Alignés (1955) avec Nasser et Nehru, disposait du soutien du puissant parti communiste indonésien (PKI). En 1965, une intense campagne de la presse internationale est déclenchée : le PKI y est accusé de préparer un coup d'état contre Soekarno et il est question d'un bateau d'armes destinées aux communistes et provenant de Chine. Le général Suharto renverse alors (en deux étapes) le président Soekarno et entreprend une sanglante répression contre le PKI qui ne s'achèvera que dans les années 90. On estime le nombre de communistes et sympathisants assassinés à 500 000. Dans les rues de Djakarta, on a vu les soudards de Suharto jouer à la balle-au-pied avec des crânes de communistes. À la fin des années 80, un officiel de la CIA révélait fièrement que c'est son agence qui avait monté toute l'affaire, qu'il n'y avait jamais eu de bateau chinois plein d'armes, que le PKI était l'exemple même de la loyauté envers Soekarno. Le crime avait été rendu possible par la conjonction de deux facteurs humains : une armée félonne et des médias criminels. La technique du rouleau-compresseur médiatique écrasant tout sous une avalanche de mensonges éhontés sera dupliquée au Chili (1973) contre l'Irak (2003) et, sous nos yeux en Ukraine contre la Russie. Suharto, la marionnette tueuse des yankees, régna de 1966 à 1998 et plongea le pays dans une mer de sang et de corruption.

J : JUIF


Shlomo Sand
Juif, le mot-piège : le terme désigne-t-il l'adepte d'une religion, le judaïsme, ou bien l'appartenance à une race (ou une ethnie), le récipiendaire d'une culture ou encore une nationalité ? La polysémie du terme crée une ambiguïté qui autorise toutes les approximations, toutes les confusions et, partant, tous les interdits. Pour les tenants du sionisme, les Juifs appartiennent à un même peuple, Israël, établi sur la terre d'Israël (confusion fructueuse entre un peuple et une terre), ayant en partage une langue -l'hébreu- et une religion -la religion mosaïque. Ce peuple aurait été dispersé par les Romains en l'an 70 et il a donc vocation à retourner chez lui, sur sa terre. Les études scientifiques contemporaines infirment toutes la légende d'un peuple juif constitué de toute éternité ainsi que les mythes et les grossiers mensonges bibliques. Les fouilles archéologiques (menées par l'entité sioniste elle-même) ont ruiné la fabuleuse histoire d'un soi-disant royaume de David et de Salomon et l'historiographie postsioniste contemporaine a rappelé que les Romains n'ont jamais expulsé les habitants de la province de Judée. Exit la diaspora et exit la sinistre « loi du retour » (en vertu de quoi tout juif dans le monde est chez lui dans l'état sioniste). Il est bien évident que la prétendue diaspora est le résultat d'un prosélytisme juif très actif. Deux simples exemples à ce titre : 1) la conversion du royaume khazar (aux confins du Caucase, au 8° siècle), dont les ressortissants donneront les Juifs ashkénazes (9 Juifs sur 10 dans le monde sont des ashkénazes) ; 2) la conversion de Berbères nord-africains qui donneront les juifs sépharades (lesquels passeront en Espagne et au Portugal à la faveur de la conquête musulmane).
L'historien Shlomo Sand (université de Tel-Aviv) a synthétisé toutes ces données dans un livre percutant : Comment le peuple juif fut inventé. À ces faits historiques bien établis, la Hasbara sioniste et yankee a tenté de riposter en excipant d'études de génétique des populations qui prouveraient l'origine unique des Juifs du monde. Voici ce que leur répond Shlomo Sand :
« Il s'agit d'une amère ironie de voir les descendants des survivants de l'Holocauste se mettre à la recherche d'une identité juive biologique : Hitler aurait certainement été très heureux ! Et c'est d'autant plus répugnant que ce type de recherche est effectuée dans un État qui a mené pendant des années une politique déclarée de “judaïsation du pays” dans lequel, aujourd'hui encore, un Juif n'est pas autorisé à épouser un non-Juif.» Et, en 2013, S. Sand fait paraître un livre qui porte le titre : Comment j’ai cessé d’être juif. Il y est dit : « Supportant mal que les lois israéliennes m’imposent l’appartenance à une ethnie fictive, supportant encore plus mal d’apparaître auprès du reste du monde comme membre d’un club d’élus, je souhaite démissionner et cesser de me considérer comme juif. »
Ou comment retrouver l'universalité humaine.

K : KISSINGER

Le Duc Tho
Juif allemand émigré aux USA dans les années 30, secrétaire d'État de Nixon, il organisa personnellement le coup d'État contre S. Allende au Chili. Son instrument fut l'armée félonne de ce pays et -comme il le déclarera lui-même- les médias (« Chaque journaliste a son prix », disait-il) qui menèrent une énorme campagne mensongère contre Allende. Poursuivi en France pour enlèvement et assassinat, il a dû détaler de son hôtel parisien en cachette. Il sera, malgré tout, nobélisé pour avoir négocié avec les combattants vietnamiens. Le chef de la délégation nord-vietnamienne et ministre des Affaires étrangères, Le-Duc-Tho, refusera le prix nobel, indigné que son nom figure à côté de celui du grand criminel (ce que n'osera pas faire Y. Arafat qui a accepté que son nom soit accolé à celui de Shimon Péres, autre grand criminel et contorsionniste perfide qui a l'art de se faire passer pour une conscience morale). Kissinger se rappelle à notre bon souvenir à l'occasion des récents événements d'Irak : il s'agit du phénomène EIIL (l'État islamique en Irak et au Levant) qui vient de conquérir en quelques jours plus de la moitié du territoire irakien -une avancée fulgurante qui laisse les observateurs perplexes. Si l'on voulait bien se souvenir d'une déclaration de Kissinger -en substance, il disait que les USA déclencheront, quand ils l'estimeront opportun, la guerre de 100 ans au Moyen-Orient-, le phénomène trouve une explication : par « guerre de 100 ans », Kissinger a expliqué qu'il s'agissait d'une guerre entre sunnites et chiites. L'EIIL, instrument israélo-saoudo-yankee pour empêcher que se forme le si redouté « arc chiite » (Iran-Irak-Syrie-Sud-Liban) ?  

vendredi 15 août 2014

BARBARE PARMI LES NATIONS (actualisé)



C'est le journal sioniste Haaretz qui rapporte l'information : récipiendaire de la distinction « Juste parmi les nations », attribuée par l'entité sioniste paria à ceux qui ont sauvé des Juifs pendant la Seconde guerre mondiale, Henk Zanoli, 91 ans, citoyen néerlandais, y renonce : une cousine à lui a été tuée à Gaza avec son mari et ses trois enfants. Il écrit :

"Il est particulièrement choquant et tragique aujourd'hui, quatre générations plus tard, que notre famille soit confrontée à l’assassinat de nos proches à Gaza". Il s'agit d'un "meurtre perpétré par l'Etat d'Israël""En ce qui me concerne, garder l'honneur accordé par l'Etat d'Israël, dans ces circonstances, serait à la fois une insulte à la mémoire de ma mère courageuse qui a risqué sa vie et celle de ses enfants (...) tout comme une insulte pour ceux de ma famille, quatre générations plus tard, qui ont perdu pas moins de six de leurs parents à Gaza aux mains de l'Etat d'Israël."




Cet article a été écrit en 2012. Je le remets en exergue à l'occasion -si l'on peut dire- du nouveau carnage perpétré par l'entité monstrueuse qui se veut un "Etat juif", contre les assiégés de Gaza. Par air, par mer, par terre, les hordes sauvages de l'Etat sioniste paria s'acharnent sur les enfants, les femmes et les vieillards. Elles font moins preuve de courage quand il s'agit d'affronter les hommes du Hamas. Rarement le monde a assisté à une semblable sauvagerie. Un monde veule, à l'image de sa représentation symbolique, l'ONU, qui vient d'élire l'Etat assassin au comité de décolonisation ! Un état colon raciste (pur pléonasme) dans une structure censée être anticoloniale ! Pitoyable perversion ! Misérable lâcheté -une de plus ! 

La palme de l'indécence et de l'ignominie devra être décernée au gouvernement français qui, sous couvert du "droit à la défense d'Israël", donne son onction au massacre des femmes et des enfants de Gaza. Ce faisant, ce gouvernement s'inscrit dans la droite ligne des social-traîtres de 1956 qui, élus pour faire la paix en Algérie, se sont couchés devant les minorités ultra et ont cédé toutes leurs prérogatives aux militaires. On sait où cela a mené. Sauf que cette fois-ci, il n'y a pas un De Gaulle pour sauver l'âme de cette nation en perdition, car même ceux qui se réclament de son héritage n'ont qu'une hantise : se montrer plus serviles à l'égard de l'entité sioniste et de ses relais (CRIF, LICRA, UEJF...) que leurs alter-ego socialistes. 

Les Etats occidentaux sont tous sur la même ligne de soumission à l'entité sioniste et à ces puissants réseaux d'influence. Gageons, cependant, qu'ils savent que le monstre dont ils ont accouché ne les tient pas seulement par la barbichette de la culpabilité : Berlin, Londres, Paris, Varsovie... mesurent bien qu'ils sont à portée des missiles nucléaires du Léviathan. 

L'Etat sioniste paria se veut un "Etat juif"; ses thuriféraires parlent volontiers d'"Etat hébreu". Prendre au pied de la lettre ces notions signifierait qu'il y a une manière juive de faire de la politique -par l'extermination de ce qui n'est pas juif. Qu'en pensent, qu'en disent les Juifs du monde ? 



L'État sioniste paria, se posant sans vergogne comme le représentant des Juifs du monde entier, attribue une distinction dite « Juste parmi les nations » à ceux qui ont sauvé des Juifs durant la Seconde guerre mondiale.

José Aboulker, Juif algérois, résistant et chef des commandos qui ont neutralisé les forc ses vichystes pour permettre aux armées alliées de débarquer sans coup férir à Alger (novembre 1942), rappelait que le mufti d'Alger avait interdit d'acheter les biens juifs spoliés, car « les Juifs sont nos frères dans le malheur », précisait l'homme de religion. C'était dans une émission télévisée de la série « Les brûlures de l'histoire » (Fr3).

Cela pour rappeler que les Juifs qui, des deux côtés de la Méditerranée, ont été protégés des exactions de l'occupant nazi et de ses laquais par des Arabes ou des Français, l'ont été par obéissance à la loi morale (comme dirait Kant). Or la loi morale dans son concept est désintéressée : elle commande de prendre autrui comme une fin en soi, jamais comme un moyen. C'est pourquoi la « distinction » octroyée par l'État sioniste est profondément immorale d'un double point de vue : d'une part, parce qu'elle est le fait d'une entité politique tribale qui discrimine et chosifie des êtres humains, les Palestiniens -faute de pouvoir enfin réaliser un génocide en bonne et due forme ; d'autre part, parce que l'État sioniste, en « récompensant » les justes, se place insidieusement et automatiquement au-dessus d'eux, leur signifie qu'il leur est moralement supérieur puisque c'est lui qui dit où est le juste, le bien, et qu'il désigne ceux qui ont eu une conduite morale.

Mais si l'on regarde les choses d'un peu près, cette distinction extravagante veut bien dire que si le fait d'avoir sauvé un Juif vous confère une qualité exceptionnelle, c'est bien parce que le Juif est un être d'exception. La distinction sioniste de « Juste parmi les nations » est une perversion de la loi morale car elle se fonde elle-même sur une discrimination entre Juif et non-Juif, ce qui veut dire qu'elle est en contradiction avec l'universalité du genre humain. 

C'est pourquoi nous proposons, à notre tour, d'instaurer la distinction dite « BARBARE PARMI LES NATIONS » pour stigmatiser les entités politiques criminelles, celles qui font du racisme et du suprématisme leur credo. Et pour l'ensemble de leur œuvre, nous décernons, en premier lieu, ce titre infamant à l'État sioniste et à son coolie yankee, les USA.

Nous examinerons dans un proche avenir le cas de l'Australie -qui a réussi, ne l'oublions pas, à éradiquer l'espèce aborigène de Tasmanie- ainsi que celui du Canada, qui se pose comme candidat empressé au poste de groom chamarré de l'État sioniste. (Qu'attend donc le Québec pour voler de ses propres ailes ?)

Cela étant dit, n'oublions pas la centaine de députés français (de la législature Sarkozy) qui ont signé un texte par lequel ils déniaient aux Palestiniens le droit de... saisir l'ONU pour lui demander de proclamer un État palestinien. À peine si la démarche de l'Autorité palestinienne n'a pas été qualifiée de terrorisme arabe ! De plus, ce texte incroyable venait contredire la position officielle du gouvernement français ! Autrement dit ces députés n'ont pas craint d'aller à l'encontre de la politique de leur propre gouvernement, à l'encontre des intérêts stratégiques bien compris de leur pays au Moyen-Orient, pour complaire à l'État sioniste. Une telle coalition où l'on retrouve des gens de droite et de gauche voisinant avec les débris de l'OAS (dont la haine à l'égard de l'Algérien est inextinguible et est échangeable contre celle du Palestinien -un Arabe est un Arabe, n'est-ce pas ?), une telle coalition donc qui se met au service d'une puissance étrangère (nucléaire de surcroît), cela porte un nom : cinquième colonne.

Quelques noms de ces pétitionnaires qui font passer l'intérêt de l'état sioniste avant celui de leur pays : Georges Pau-Langevin (socialiste et sous-ministre dans le gouvernement Ayrault); Michèle Tabarot, député UMP (et néanmoins fille de Robert Tabarot, l'un des chefs de la sinistre OAS oranaise); Bernard Debré qui voisine avec le très sioniste et ancien  militant du mouvement d'extrême droite Occident, Claude Goasguen, etc. Quel monde oecuménique ! Et quel courage quand il s'agit de se liguer contre un peuple sans défense !

mercredi 13 août 2014

ABÉCÉDAIRE DE LA BARBARIE JUDÉO-ANGLO-SAXONNE (1)

Picasso : la guerre

A : AMÉRIQUE




« L'Amérique aux Américains ». En 1823, le président des USA, James Monroe, prononçait un discours par lequel il interdisait aux Européens d'intervenir dans le continent américain, à charge de revanche pour les USA de ne jamais intervenir en Europe. Ce qui a été qualifié de « doctrine Monroe » était l'affirmation arrogante que le continent américain appartenait aux yankees. De fait, le continent allait être livré aux trusts (dont la sinistre United Fruit) ainsi qu'aux services secrets yankees qui veillaient à ce que rien ne vienne troubler l'exploitation forcenée à laquelle tous les pays d'Amérique centrale et latine allaient être soumis pendant près de deux siècles. Ce pillage supposait des gouvernements locaux consentants, ce qui fut obtenu par la longue série de coups d'état ( golpes) perpétrés par les armées félonnes de ces pays, toutes infiltrées et manipulées par la CIA qui en formait les chefs à l'École des Amériques, au Panama (où officiait, entre autres, Aussaresses) : au Brésil, en Bolivie, en Uruguay, au Paraguay, en Argentine, au Chili, au Guatemala (pays martyre où la répression prit les allures d'un véritable génocide contre les Amérindiens)…, les armées félonnes s'en donnèrent à coeur joie, faisant des dizaines de milliers de morts, sous la bienveillante protection des yankees. Quoi d'étonnant que la haine du « gringo » soit si forte au sud du Rio Grande ? Rio Grande qu'ils sont de plus en plus nombreux à traverser, ces migrants du sud du continent, au point que certains chercheurs prédisent qu'à terme les USA seront si profondément latinisés -et donc catholicisés- que l'Établissement WASP (White anglo-saxon protestant) -et les chrétiens sionistes évangéliques- seront balayés. Amen.


B : BASTA YA QUE EL YANQUI MANDE



En 1975, le grand poète et chanteur communiste argentin, Atahualpa Yupanqui composa cette chanson pour célébrer la défaite des yankees au Viet-Nam. Le 30 avril 1975, en effet, et après une offensive éclair de quinze jours seulement, les combattants vietnamiens entraient dans Saïgon pendant que les yankees et leurs coolies fuyaient dans une grandiose débandade. Après 10 ans d'une guerre durant laquelle l'empire barbare utilisa toutes les armes sataniques que son complexe militaro-industriel lui fournissait (et qui firent plus de 3 millions de morts vietnamiens), après les guerres secrètes menées en parallèle contre le Cambodge et le Laos, les yankees rentraient chez eux avec 56 000 morts, un nombre incalculable de blessés et des dizaines de milliers de déserteurs. Un désastre moral terrible que les yankees, conformément à leur habitude, essayèrent de transcender par le cinéma ! ( D'où la dernière strophe sarcastique du poème : « Qui a gagné la guerre / Sur les monts du Viet-Nam ?/ Le guerillero sur terre / Et le yankee au cinema. »).

¡Basta ya! ¡Basta Ya!
¡Basta ya que el yanqui mande!

El yanqui vive en palacio
yo vivo en uno ¡barracón!
¿Como es posible que viva
el yanqui mejor que yo?

¡Basta ya! ¡Basta ya!
¡Basta ya que el yanqui mande!

¿Qué pasa con mis hermanos
de Méjico Y Panamá?
Sus padres fueron esclavos,
¡sus hijos no lo serán!

¡Basta ya! ¡Basta ya!
¡Basta ya que el yanqui mande!

Yo de pequeño aprendí
a luchar por esa paz.
De grande lo repetí
y a la cárcel fui a parar.

¡Basta ya ! ¡Basta ya!
¡Basta ya que el yanqui mande!

¿Quién ha ganado la guerra
en los montes del Viet-Nam ?
El guerrillero en su tierra
Y el yanqui en el cinema.


C : CHURCHILL
Dresde (1945)

Devenu Premier ministre durant la Seconde guerre mondiale, Winston Churchill fit étalage d'un cynisme qui en dit long sur la conception anglo-saxonne de la politique :
- Il exigea de l'état-major britannique d'utiliser les gaz de combat contre les Allemands. Refus de l'EM qui craignait que les Allemands ne lui rendent la monnaie de sa pièce. Churchill le traita publiquement de « femmelettes ».
- En accord avec les yankees, il fit raser, par bombardements aériens, Hambourg et Dresde. L'aviation anglo-saxonne fit littéralement pleuvoir des bombes au phosphore sur ces deux villes. Hambourg offrait ce spectacle dantesque que les hommes, prenant feu, se jetaient à l'eau mais reprenaient feu dès qu'ils ressortaient de l'eau. Ils avaient le choix entre mourir noyés ou brûlés vifs. Dresde ne présentait aucun intérêt stratégique mais était devenue le refuge de dizaines de milliers d'Allemands de l'est qui fuyaient l'avancée de l'armée rouge soviétique. Deux vagues de bombardement anéantirent la ville, faisant 200 000 morts, tous des civils.
- Avant le débarquement allié en Normandie, l'aviation anglo-saxonne bombarda abondamment les villes françaises. Churchill avait fixé le quota des morts civils à 6000 par vague de bombardement ! (Le nombre de civils tués fut de 60 000 dans des pilonnages aussi aveugles qu'inutiles, comme celui du Havre qui rasa la ville. Mais certains historiens disent que Le Havre se trouvait malencontreusement être le concurrent de Southampton...)
- Dans le dos de ses alliés, il négocia avec Staline le partage de l'Europe de l'est. C'est ainsi que Staline lui abandonna la Grèce pour le malheur des héroïques résistants communistes contre lesquels Churchill se retourna, s'alliant avec les forces collabo pronazies grecques.
-Dans le même temps où il faisait ami-ami avec Staline, il pressait Roosevelt de se retourner contre l'armée rouge, arguant que l'URSS étant exsangue, c'était le moment ou jamais de la laminer. Roosevelt refusa (certains historiens disent « avec indignation »).
Petit rappel : Gallipoli (1915). Dans le détroit des Dardanelles s'est livrée une bataille farouche entre Britanniques et Français d'un côté et Ottomans de l'autre. Le lord amiral de l'Amirauté qui en avait conçu le plan, Winston Churchill, essuya une défaite historique (que lui infligea un lieutenant-colonel de 34 ans nommé Mustapha Kemal). Un titre de gloire que les hagiographes du sieur Churchill oublient souvent de mentionner. À la suite de ce désastre, Churchill fut contraint à la démission.
Ecce homo churchillus.


D : DEIR YASSINE
Oradour (il n'y a plus trace de Deir Yassine)

Petit village à l'ouest de Jérusalem, Deir Yassine a été l'Oradour-sur-Glane de la Palestine. Le 09 avril 1948, il a été investi par les bandes terroristes juives de l'Irgoun, du Lehi et du groupe Stern. C'est Menahem Begin qui supervise l'attaque du village. Meir Pa'il, membre du groupe sioniste terroriste, Palmah, témoin des faits, relate :
« Il était midi quand la bataille se termina. Le calme régnait mais le village ne s’était pas rendu. Les irréguliers de l’Irgoun et du Stern sortirent de leurs caches et commencèrent les opérations de nettoyage. Faisant feu de toutes leurs armes, ils balançaient également des explosifs dans les maisons. Ils abattirent ainsi toutes les personnes qu’ils y trouvèrent, y compris les femmes et les enfants. Par ailleurs, près de vingt-cinq hommes qui avaient été sortis de chez eux furent chargés dans un camion et exposés, à la romaine, à travers les quartiers de Mahahneh Yehuda et Zakron Josef. Après quoi ils furent emmenés dans une carrière de pierre et abattus de sang-froid. »
Après le massacre, la presse relaie le chiffre de 254 victimes civiles. Jacques de Reynier, observateur à l'époque, parle quant à lui d'environ 350 morts. Deir Yassine marquera le début de l'épuration ethnique de la Palestine historique par les groupes terroristes juifs dont l'objectif n'a jamais varié jusqu'aujourd'hui : faire de la Palestine une terre arabenrein (sans Arabes).
Le boucher de Deir Yassine, M. Begin, sera nobélisé en compagnie d'Anouar Sadate : un assassin et un traître. Il est beau le Nobel de la paix !