braniya chiricahua




L'ancien se meurt, le nouveau ne parvient pas à voir le jour. Dans ce clair-obscur surgissent des monstres.
Antonio Gramsci

samedi 23 août 2014

ABÉCÉDAIRE DE LA BARBARIE JUDÉO-ANGLO-SAXONNE (3)


Blindé ukrainien en Irak



L : « LIBERTY »   
Uss Liberty




L'affaire eut lieu durant ce qu'il est convenu d'appeler « guerre des six jours ». L'appellation qui suggère une supériorité prodigieuse de l'entité sioniste sur ses ennemis arabes, a été, en réalité, une agression minutieusement et longuement préparée avec l'allié yankee. L'objectif principal (mais non le seul) poursuivi était de régler son compte à l'Égypte (que n'avait pas fait plier l'agression tripartite de 1956). Le 8 juin 1967, le navire espion yankee, USS LIBERTY, naviguait au large de Gaza quand il fut attaqué par des avions de chasse (des Mirage III) appartenant à l'entité sioniste. Le navire US était pourtant bien identifié, reconnaissable à sa forêt d'antennes et à l'absence de tourelles armées. De plus, il arborait une immense bannière étoilée. Qu'importe. Les Mirage et les Super Mystère s'acharnèrent sur lui, au napalm et aux roquettes. Puis, ce fut le tour des vedettes lance-torpilles -trois- qui achevèrent le travail sans toutefois réussir à l'envoyer par le fond, ce qui était le but recherché : il s'agissait de ne pas laisser de témoins. Pour preuve : le commandant du Liberty ayant ordonné d'abandonner le navire, on chargea les blessés sur les trois canots de sauvetage qui restaient : les vedettes les arrosèrent de balles et emboutirent l'un d'entre eux. Crimes de guerre. L'attaque a duré 75 mn. 


Pendant ce temps, la VI° flotte US (à laquelle appartenait le Liberty), alertée, avait envoyé une escadrille de chasse (depuis l'USS SARATOGA) à la rescousse du bateau espion. Le secrétaire d'état Robert McNamara donna alors, depuis le Pentagone, un contre-ordre. Deuxième tentative du Saratoga : même contre-ordre de McNamara. Troisième tentative de sauvetage : cette fois-là, c'est le Président en personne qui intima l'ordre au Saratoga de ne rien faire ! Incroyable mais explicable quand on sait que le président s'appelait Lyndon Baines Johnson (LBJ pour les intimes). LBJ avait, en effet, un très gros bœuf sur la langue : lui, la mafia juive US et l'entité sioniste étaient mêlés à l'assassinat de JFK (cf la lettre R). Ce n'est par hasard que la guerre contre les pays arabes fut programmée durant son mandat ! 


Le Liberty parvint à rejoindre la VI° flotte, escorté et protégé par… une escadre soviétique. À son bord, 34 morts et 171 blessés. Le gouvernement yankee étouffa l'affaire et fit semblant de se contenter des explications sionistes : une méprise, dirent-ils, on pensait qu'il s'agissait du bateau égyptien El Quseyr (un vieux cargo délabré servant au transport des canassons !). Cynisme absolu. Les survivants du Liberty attendent toujours du Congrès une enquête sérieuse qui leur rendrait justice.


Un dernier détail : qui a donné ordre aux hordes sionistes de détruire le Liberty ? Les chercheurs ont la certitude qu'il s'agit, non pas du ministre de la Défense (Moshe Dayan), mais bien du chef d'état-major général, un certain Itshak Rabin (le vautour déguisé en colombe qui donna l'ordre aux sinistres garde-frontières de casser au gourdin les bras des enfants lanceurs de pierres, lors de la première Intifadha.) ! Mais pourquoi, se demandera-t-on, les sionistes ont-ils osé un pareil crime ? 1) Parce qu'ils ne voulaient pas être écoutés (même par leurs fidèles alliés) ; 2) parce qu'ils savaient que quoi qu'il advienne, LBJ les couvrirait.



M : McNAMARA ROBERT       


Il fut le secrétaire US à la Défense qui resta le plus longtemps en poste ; en effet, il sévit sous les mandats de JFK et LBJ, soit de 1963 à 1968. Brillant étudiant de Berkeley et de Harvard, il choisit, comme de bien entendu dans ce pays où le Capital domine sans partage et impose sa pseudo-science boutiquière -entendre la soi-disant science économique-, il choisit donc le management. Dans l'entendement yankee, un diplômé en management est un généraliste qui peut diriger n'importe quelle entreprise. C'est ainsi que MN passa de la direction des usines Ford au Pentagone, puis à la Banque mondiale, après avoir conçu un traitement aux bombes incendiaires qui fit plus de 100 000 morts en une nuit et détruisit 67 villes au Japon, durant la Seconde guerre mondiale. 

Mais son nom reste indissolublement lié à la guerre d'agression contre le Viet-Nam, particulièrement aux opérations barbares : usage des défoliants et bombardement du Nord Viet-Nam (campagne dite Rolling thunder, Tonnerre-qui-roule), durant lesquelles l'aviation US déversa plus de bombes sur le Viet-Nam que n'en a reçu l'Europe entière durant toute la Seconde guerre mondiale. Rien n'y fit. L'aviation US y perdit quelque mille avions, abattus par la DCA vietnamienne et les yankees durent se rendre à l'évidence : cet incroyable peuple ne mettra pas genou à terre. McNamara fut limogé. 


À la fin de sa vie, il se rendit en visite à Hanoï, à l'invitation d'anciens responsables vietnamiens. Il écrivit : «Je n'avais jamais été en Indochine. Je n'en connaissais ni l'histoire, ni la langue, ni la culture, ni les valeurs. Mes collègues et moi décidions du destin d'une région dont nous ignorions tout ». Sages paroles, Bob ! C'est, mutatis mutandis, ce que disait le ministre de l'Information de Saddam Hussein, le jour même de l'entrée de vos troupes à Baghdad, en 2003, dans un meeting populaire tenu en pleine rue, sous les bombardements : « N'ayez pas peur d'eux ! Ce ne sont que des ânes sauvages ! ».


R : RUBY     



Jack Ruby est cet homme qui tua l'assassin présumé de JFK -Lee Harvey Oswald-, dans les sous-sols du commissariat de police de Dallas, 2 jours après le meurtre du président. Qui est Ruby ? De son vrai nom Jacob Léon Rubenstein, il était le fils d'immigrants juifs polonais et appartenait à la mafia juive. Propriétaire de boîtes de nuit à Dallas, il était très introduit dans les milieux policiers (ce qui explique sa présence -incongrue- dans le commissariat de la ville, ce 24 novembre 1963). Condamné à mort, il mourra opportunément d'un cancer généralisé. 

Les différentes enquêtes menées sur l'assassinat de JFK ont « omis », jusqu'à présent, de scruter la piste de l'implication de la mafia juive, ce qu'aurait dû leur suggérer normalement l'assassinat du coupable présumé par un membre de cette même mafia. Non, ils préférèrent gloser à perte de vue sur la mafia italienne ou cubaine. Opération de diversion classique. Aujourd'hui, des chercheurs sérieux -et courageux !- rappellent certains éléments d'appréciation (connus pourtant à l'époque) : 

1) les relations entre Ben Gourion (1er ministre de l'état sioniste) et JFK étaient exécrables. Il faut rappeler le contexte de l'époque : on était aux lendemains de l'agression tripartite (France-Grande-Bretagne-état sioniste) contre l'Égypte, attaque stoppée net par un ultimatum conjoint de l'URSS et des USA (Khrouchtchev et Eisenhower) adressé aux agresseurs et les menaçant de l'utilisation de l'arme nucléaire. On imagine la frustration et la haine des sionistes contre les yankees -de l'URSS, ils n'avaient rien à attendre.
2) JFK était décidé à empêcher l'état sioniste de fabriquer la bombe atomique (dont la technologie lui avait été gracieusement offerte par la France socialiste de Guy Mollet) et s'apprêtait à envoyer une équipe d'inspecteurs contrôler le site nucléaire de Dimona.
3) JFK avait lui-même raconté qu'il avait décliné l'offre des milieux juifs américains qui lui avaient proposé de financer sa campagne électorale pour la présidence.
4) JFK avait interdit d'activité le puissant groupe de pression et réseau d'influence juif (et qui deviendra après la mort de JFK, l'AIPAC).

Voilà qui n'est pas peu de chose ! Surtout quand on connaît la suite :
1) LBJ -dont le rôle dans l'assassinat de JFK a été essentiel- devenant, ipso facto, président, les conjurés avaient la garantie de l'impunité. La visite de contrôle à Dimona est alors organisée «entre amis » et les inspecteurs yankees ne trouvent évidemment rien à redire.
2) Trois ans plus tard, l'état sioniste « remet ça » avec l'Égypte : ce sera l'attaque perfide du 05 juin 1967.

L'assassinat de JFK marque l'entrée en scène de ce contre quoi mettait en garde Eisenhower (Ike pour les intimes) -le prédécesseur de JFK à la présidence- : le danger très grave que représentait le « complexe militaro-industriel » pour les institutions US. Aujourd'hui, il apparaît clairement 1) que l'assassinat de JFK était le fait d'un CMI bien plus complexe et puissant que ce que pouvait imaginer Ike : les trusts pétroliers + les marchands de canons + les services de renseignement (CIA, NSA, FBI dont l'inamovible directeur Edgar Hoover, un psychopathe, vouait une haine inextinguible aux Kennedy) + réseaux d'influence sionistes juifs et chrétiens. C'est ce conglomérat que Peter Dale Scott nomme « l'état profond » qui dirige de fait les USA. De quoi avoir légitimement froid dans le dos.


S : SABRA & CHATILA         

En préambule à un article du quotidien « Le Monde » (reproduit dans ce blog ; cf « Ces assassins que craignent les panthères », septembre 2012), j'écrivais :

« Il est recommandé aux visiteurs du site d'avoir un estomac bien accroché s'ils veulent lire sans (trop) de dommages psychologiques ces échanges entre les bouchers de l'état juif (Ariel Sharon, Ishak Shamir, Raphaël Eytan) qui ne désirent rien d'autre que du sang arabe, encore plus de sang arabe, et un ambassadeur américain veule et lâche (Morris Drapper). Dégoût et horreur. À ceux, par ailleurs, qui croient encore que les USA sont les maîtres et protecteurs de l'état sioniste, cette lecture remettra les choses en place. 

Rappelons certains prolégomènes à cet événement : en 1975, éclate la guerre civile au Liban ; elle oppose le camp dit palestino-progressiste (Gauche libanaise et OLP) à la droite fasciste chrétienne-maronite (Phalanges et Forces libanaises). Le camp progressiste allait l'emporter facilement quand l'armée syrienne intervint -sur ordre de Hafedh El Assad- pour écraser les forces progressistes dans le camp de réfugiés palestiniens de Tell-Az-Zaatar, et rétablir la suprématie maronite.

En juin 1982, l'armée sioniste envahit le Liban pour finir le travail de Hafedh El Assad. Elle installera Bachir Gemayel (chrétien maronite, fils du fondateur des Phalanges) comme président. C'est dans ce contexte qu'eurent lieu les massacres de Sabra et Chatila : les milices fascistes chrétiennes sous les ordres d'Ilyès Hobeika, Fadi Fram et Saad Haddad, protégées et guidées par l'armée sioniste, pénètrent dans les camps que les combattants palestiniens avaient évacués, conformément à l'accord passé avec les yankees qui ont donné l'assurance qu'ils protégeraient les camps. Carnage innommable de lâcheté. Plus de 2000 palestiniens tués. Dans les deux camps, il n'y avait que des femmes, des vieillards et des enfants : les femmes furent violées, les enfants et les vieillards, tués. Comment peut-on faire confiance à la parole des Anglo-saxons ?


À l'ONU, les puissances occidentales empêchent la condamnation de ces massacres. Quelques jours plus tard, l'armée sioniste quitte le Liban. Les téléspectateurs de l'époque se souviennent encore de ce spectacle grandiose : les blindés de « l'armée la plus morale du monde » (dixit le grand penseur que le monde entier envie à la France, Jean-Baptiste Bothul) chargés de tonnes de... réfrigérateurs, téléviseurs, postes de radios et autre électroménager, fruit du pillage de Beyrouth.


U : UKRAINE       

Après la chute du Mur de Berlin, les yankees et les Anglais convinrent avec les soviétiques que la guerre froide était terminée et qu'il fallait, dans la foulée, en finir avec les pactes agressifs, OTAN et Pacte de Varsovie. Gorbatchev tint parole et prononça la dissolution du Pacte de Varsovie. Bien entendu, les yankees n'en firent rien de leur côté ! (Allez croire les Anglo-saxons sur parole…). Bien au contraire, ils allaient profiter de l'effondrement de l'URSS pour incorporer les anciens états d'Europe de l'est à l'OTAN. Il ne resta plus que l'Ukraine. 

Berceau de la Russie, créée par les Vikings sous le nom de Rus ou Ruthénie, l'Ukraine passa aux mains des Tatars mongols, puis de la Pologne-Lituanie. Catherine II occupa et russifia toute sa partie orientale, au 18° siècle. Après la 1ère guerre mondiale, les communistes prirent le pouvoir à Kiev et proclamèrent le rattachement à l'URSS. Durant la Seconde guerre mondiale, une armée de 220 000 hommes fut formée dans les provinces occidentales de l'Ukraine (en Galicie, principalement, qui a longtemps fait partie de la Pologne). Cette armée se battra aux côtés des nazis, sous la bannière de la Waffen SS et se rendra responsable des pires atrocités en Ukraine et en Russie. 

Zbigniev Brzezinski (Polonais d'origine et vouant une haine viscérale à la Russie) a énoncé l'axiome : pour empêcher la Russie de redevenir une grande puissance, il faut à tout prix lui soustraire l'Ukraine. Les yankees s'efforcent avec détermination de réaliser cet objectif en incorporant l'Ukraine à l'Union européenne, première étape de son intégration à l'OTAN. Ce qui serait un casus belli (que se passerait-il si la Russie installait, par un coup d'état, un régime à sa dévotion au Mexique?). Saisis d'hubris, les yankees et leurs supplétifs (dont les plus aboyeurs sont les Polonais) paraissent avoir perdu le sens des réalités. Les médias occidentaux, en proie à une véritable hystérie, sombrent dans le ridicule le plus éhonté en s'acharnant à rééditer la technique du rouleau compresseur : taper sur Poutine (comme ils l'ont fait pour Saddam Hussein) afin de masquer les enjeux réels de l'affaire et de la ramener à l'existence d'un trublion rétrograde sans lequel tout irait bien dans le meilleur des mondes. 

Sauf qu'en l'occurrence, la Russie n'est pas l'Irak. Les roquets (franco-polonais) qui jappent, cachés derrière le molosse yankee, feraient bien de s'en souvenir. L'OTAN -qui voyait déjà la flotte yankee mouillant dans Sébastopol- a reçu dans les gencives la réponse foudroyante de la Russie : le retour -organisé de magistrale façon-de la Crimée dans le giron de la mère-patrie russe. De leur côté, l'UE et les USA, pour avoir décidé des sanctions économiques, voient la Russie leur rendre la monnaie de leur pièce : leurs produits agricoles n'entreront pas en Russie. Maintenant, si les yankees s'aventurent sur le terrain militaire… Exclu ! Ils ne sont forts qu'avec les faibles, Irak, Afghanistan, Grenade, etc., comme tous les lâches.  

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