braniya chiricahua




L'ancien se meurt, le nouveau ne parvient pas à voir le jour. Dans ce clair-obscur surgissent des monstres.
Antonio Gramsci

mercredi 29 octobre 2014

L'HOMME MALADE DU PROCHE ORIENT

  « Haïr les Arabes n’est pas du racisme, c’est une valeur morale »

“Il est temps d’admettre honnêtement que la société israélienne est malade – et il est de notre devoir de traiter cette maladie”. 

C'est le Président de la colonie juive de Palestine -"seule démocratie du Proche Orient"- qui a fait cette déclaration, rapportée par le "Jerusalem Post" et l'"Agence télégraphique juive." Le Présidenta ajouté : « Je ne demande pas s’ils ont oublié comment être Juifs, mais s’ils ont oublié comment être des êtres humains décents. Ont-ils oublié comment converser ? »


Le Président ne dit pas comment sortir de cette aporie :  être des êtres humains "décents" veut dire rentrer dans les rangs de l'humaine condition, chose impossible quand on croit mordicus au mythe criminel du "peuple élu". 


Cela étant, on remarquera que cette déclaration arrive après le carnage perpétré contre un camp de concentration, le plus grand du monde, Gaza, dont on a pris soin -encore une fois- de bombarder les écoles (appartenant à l'ONU) afin de faire le plus grand nombre de tués possible parmi les enfants. Et ce n'est pas là calomnie : un député du Likoud, Ayelet Shaked, appelle à assassiner des mères palestiniennes et leurs enfants; une foule de manifestants chante "Il n'y aura pas école demain, on a tué tous les enfants (palestiniens)"; une entreprise textile israélienne a fabriqué des t-shirts floqués portant l'image d'une femme palestinienne enceinte avec la légende suivante : "Un tir, deux morts" etc..

La vérité est là : l'état juif mène une guerre démographique au terme de laquelle il espère parvenir à ses fins dernières : un état juif purifié, un état juif "arabenrein", s'étendant du Nil à l'Euphrate. Déjà, il est établi aux sources du Nil, étant chez lui dans le nouvel état du Sud Soudan. Et il s'approche du deuxième fleuve, étant à demeure au Kurdistan irakien, celui de Barzani.


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