Me Youcef Fethallah |
Le
18 juin 1994, était assassiné à Alger Me Youcef Fethallah,
président de la LADH (ligue algérienne des droits de l'homme). Le
crime fut sans conteste l'oeuvre d'un tueur professionnel, qui
attendait l'homme de Droit dans les escaliers de l'immeuble où est
située son étude, armé d'un pistolet muni d'un réducteur de bruit.
Il
a fallu attendre vingt ans pour que le silence soit enfin levé sur
la trajectoire politique de Youcef Fethallah, et ce grâce à
l'article de Mustapha Benfodil, journaliste d'El Watan et écrivain
(article que l'on trouvera reproduit in extenso, ci-après) ! Honneur à
lui à lui qui a permis de faire "entendre" la voix de
Me Rim Fethallah -la fille du martyr et praticienne du Droit, bon
sang ne sachant mentir- ainsi que les témoignages des historiens
Mohamed Harbi et Lemnaouer Merrouche, entre autres.
J'ai
évoqué à plusieurs reprises dans ce blog (cf, Gouverner par le complot, Le martyre de
la LADH in Chroniques de la guerre des lâches), la figure de Me Fethallah.
Petit rappel : Me Fethallah
-a dénoncé le coup d'état de Boukharrouba (19 juin 1965) et a rejoint l'opposition personnifiée dans l'ORP (Organisation de la résistance populaire); il passera ensuite au PAGS;
-a dénoncé les crimes (fusillades et tortures) de l'ANP commis contre les jeunes en octobre 1988 et a été l'un des fondateurs du CNT (comité national contre la torture) aux côtés des professeurs Djillali Belkhenchir, Mahfoudh Boucebci (qui seront assassinés tous deux à la même période où Me Fethallah était lui-même exécuté, tiens, tiens !), Smaïl Hadj-Ali, Anouar Benmalek...
-A dénoncé la déportation des militants islamistes dans les camps du Sahara et a saisi les organisations internationales (en particulier Amnesty international) sur les violations des droits de l'homme en Algérie (torture, disparitions forcées, exécutions sommaires...) durant les premiers mois de ce qui allait devenir "la décennie noire".
- Faisant partie de la commission Bouchaïb (sur l'assassinat du président du HCE -haut comité d'Etat-, Boudiaf), il a refusé d'en endosser les conclusions.
Voici maintenant une anecdote personnelle éclairante.
Petit rappel : Me Fethallah
-a dénoncé le coup d'état de Boukharrouba (19 juin 1965) et a rejoint l'opposition personnifiée dans l'ORP (Organisation de la résistance populaire); il passera ensuite au PAGS;
-a dénoncé les crimes (fusillades et tortures) de l'ANP commis contre les jeunes en octobre 1988 et a été l'un des fondateurs du CNT (comité national contre la torture) aux côtés des professeurs Djillali Belkhenchir, Mahfoudh Boucebci (qui seront assassinés tous deux à la même période où Me Fethallah était lui-même exécuté, tiens, tiens !), Smaïl Hadj-Ali, Anouar Benmalek...
-A dénoncé la déportation des militants islamistes dans les camps du Sahara et a saisi les organisations internationales (en particulier Amnesty international) sur les violations des droits de l'homme en Algérie (torture, disparitions forcées, exécutions sommaires...) durant les premiers mois de ce qui allait devenir "la décennie noire".
- Faisant partie de la commission Bouchaïb (sur l'assassinat du président du HCE -haut comité d'Etat-, Boudiaf), il a refusé d'en endosser les conclusions.
Voici maintenant une anecdote personnelle éclairante.
Lorsqu'il avait pris la tête de la LADH (dont il était membre fondateur) à la place de Me Miloud Brahimi, je faisais partie du comité de section d'Oran de ladite ligue. J'avais, alors, et dans un cercle restreint, exprimé ma satisfaction de voir la ligue sortir ainsi formellement du giron de Hadi Khediri. Quelqu'un me répondra que nous n'avions pas gagné au change maintenant que la ligue avait pour président "un baathiste irakien" (sic). Quelques jours plus tard, Me Ghouadni, président de notre comité de section -avec lequel je n'avais jamais eu auparavant la moindre dissension, si minime fût-elle, mais au contraire des rapports de totale confiance-, vint me trouver et me tint ce langage : "Je sais que tu veux me déstabiliser, mais je te préviens que j'ai un polygone de sustentation suffisamment large pour tenir le coup..." (sic). Me Ferhat -qui s'était constitué courageusement pour moi lors du "Printemps oranais" et qui était devenu un ami, se mit brutalement à me témoigner une méfiance ostensible. Même le permanent de la section refusait de me saluer ! Il ne fallait pas être grand clerc pour s'apercevoir que ce changement d'attitude à mon égard coïncidait avec la présence assidue de deux individus qui avaient pris prétexte de leur "arrestation" par la SM en octobre 1988 pour s'incruster en permanence dans les réunions du bureau. C'étaient, à l'évidence et comme la suite des événements le montrera, des mouchards introduits dans notre section. Bien évidemment, leur "arrestation" servait à les blanchir. (J'en ai dénoncé un en pleine réunion du bureau, justement celui qui avait traité Me Fethallah de "baathiste irakien".)
Place à l'article de Mustapha Benfodil et à l'appel de Rim
Fethallah de
faire du 18 juin la journée nationale des droits de l'homme.
"On
est le 18 juin. 1994. Un samedi. Il est 9h. Maître Youcef Fethallah
s’apprête à rejoindre son cabinet, situé au 3e étage d’un
immeuble de la rue Larbi Ben M’hidi, à quelques mètres de la
statue de l’Emir Abdelkader.
A
peine a-t-il commencé à gravir les marches de l’escalier en
marbre menant vers son étude notariale qu’une ombre maléfique
embusquée dans la cage d’escalier ouvre le feu. Un pistolet
silencieux, selon certains récits. Le président de la Ligue
algérienne des droits de l’homme (LADH) est atteint de trois
balles dans la tête. Me Fethallah pousse un cri sourd qui déchire
le ciel et s’écroule. Il rendra l’âme pendant son transfert
vers l’hôpital Aïn Naâdja. Il avait 64 ans.Me Fethallah a laissé
une fille : Rim. Vingt ans après, c’est maître Rim Fathallah qui
occupe aujourd’hui le fauteuil de son père. Tout un symbole !
Rim
nous reçoit aimablement dans son cabinet. Elle arrive légèrement
en retard «à cause de ces maudits embouteillages»,
s’excuse-t-elle. Il faut dire qu’elle en impose par sa
personnalité, sa liberté de ton, son raffinement,et son charisme
naturel qu’elle tient sans doute de son père. L’âme de
Fethallah-père est là. On la sent presque. Une présence tutélaire
et bienveillante. On la sent surtout à travers les dossiers qui
emplissent le bureau, le mobilier pittoresque, les murs qui murmurent
les versets du droit humaniste transmis de père en fille.
Et,
par dessus tout, les mots, les gestes, l’émotion, la mémoire
intacte du temps intérieur, et le regard profondément lucide de Rim
sur les hommes et sur le monde, celle qu’il appelait
affectueusement «qorratou ayni» (la prunelle de mes yeux). «Il
disait : la meilleure chose que j’ai faite dans ma vie est une
fille», susurre-t-elle dans un sourire. Elle parle de son père et
mentor avec simplicité, sans fausse pudeur et sans pathos. «C’était
quelqu’un à la fois d’exigeant et d’humble», témoigne-t-elle.
«Il était très large d’esprit mais sévère quand il le fallait,
surtout côté études. Il m’a inculquée la culture de l’effort,
du mérite», appuie-t-elle.
Etudes
de droit à Baghdad avec Saddam et Tarek Aziz
D’ailleurs,
son ascension professionnelle, elle ne la doit qu’à elle-même.
Toujours cette attitude ascétique, stoïque, devant la vie. Elle qui
s’arrêta (s’interdit ?) de pleurer deux jours seulement après
le drame «parce que je suis la fille de Youcef Fethallah et que je
me devais d’être digne et courageuse». Elle qui se vit expulsée
violemment de l’adolescence et dont l’esprit était taraudé par
une seule question : «Les balles, est-ce que ça fait mal ? Est-ce
que papa a souffert ?» Dans sa voix, une tendresse contenue.
Aujourd’hui, c’est une avocate bien installée. «J’ai prêté
serment en 2002», dit-elle. Il eût été impensable qu’elle
choisisse un autre métier.
Pourtant,
du vivant de son père, jamais elle ne se serait imaginée en robe
noire. «J’étais une matheuse à la base», précise-t-elle. «Et
puis, à la mort de mon père, j’ai décidé de faire droit. Pour
moi, cela allait de soi que j’emprunte son chemin. Je voulais
perpétuer son nom. Je voulais que le nom de maître Fethallah
continue à résonner, même si je n’ai pas l’étoffe de mon
père. Je pense d’ailleurs que personne ne peut l’égaler.
Normal, c’est mon père ! » lâche-t-elle avec une fierté
mesurée.
Rim
nous avoue que certains détails biographiques lui échappaient tant
la vie de son père était trépidante. Pour elle, Youcef Fethallah
était d’abord son papa, ce n’était pas un personnage public.
«Quand il est mort, j’avais seize ans et demi. Je n’avais pas
vraiment conscience de ce qu’il représentait, de son poids
politique. Pour moi, c’était juste mon père. C’était un peu
Monsieur tout le monde. Lui-même était très discret. Il ne parlait
jamais de lui, de ce qu’il faisait. Ce que je sais de lui, je l’ai
appris par des tiers», confie-t-elle. Des tiers à l’image des
historiens Mohamed Harbi, Lemnouar Merrouche ou encore le sociologue
Tahar Zeggagh. «Ils étaient inséparables.»
Selon
une note biographique élaborée par Lemnouar Merrouche, que Rim a
bien voulu mettre à notre disposition, Me Youcef Fethallah est né
le 31 août 1930 au village de Bounda, dans la wilaya de Bordj Bou
Arréridj. A l’âge de 15 ans, il part en Tunisie et s’inscrit à
la Zitouna. Il est encore tout jeune lorsqu’il adhère au PPA puis
au FLN. C’est à Baghdad qu’il fait des études de droit et, en
partie, au Caire. «Durant ses études de droit en Irak, il fait la
connaissance, sur les bancs de l’université de Baghdad, de Saddam
Hussein et de Tarek Aziz, dont il devient très proche. Ils sont
restés amis jusqu’à la mort de mon père», assure la jeune
avocate.
Il
bloque El Moudjahid pour protester contre Boumediène
Militant
acharné de la cause nationale, il devient un membre très actif au
sein d’une association d’étudiants algériens au Caire. «Par
son action au sein du mouvement étudiant algérien et de l’Union
des étudiants arabes, il noue avec les intellectuels du Machrek des
liens qui ne se démentiront jamais et contribueront à élargir la
solidarité arabe avec l’Algérie en lutte», lit-on dans une
déclaration rendue publique peu après sa mort. Le document porte
les signatures de Mohamed Harbi, Lemnouar Merrouche, Tahar Zeggagh,
Haider Hassani et El Hadi Chalabi. Rim ajoute : «Il a même
collaboré à la radio Sawt el Arab, au Caire.»
A
l’indépendance, Youcef Fethallah rejoint l’équipe du journal El
Moudjahid, dans sa version en langue arabe, et en devient le
secrétaire de rédaction. Lemnouar Merrouche, qui était à l’époque
rédacteur en chef dans ce même journal, rapporte qu’à la suite
du coup d’Etat du 19 juin 1965, Youcef Fethallah et lui-même
avaient décidé de ne pas faire paraître le journal en signe de
protestation contre le pronunciamiento du colonel Boumediène.
Youcef
Fethallah est contraint à l’exil. Il rejoint la France où il
reste jusqu’en 1974. Militant de gauche, il adhère, dans
l’intervalle, à l’Organisation de la résistance populaire (ORP)
fondée clandestinement par Mohamed Harbi et Hocine Zehouane au
lendemain du coup d’Etat. En 1966, il adhère au PAGS. «Il devint
alors l’un des animateurs dans l’émigration en France de
l’opposition de l’ORP, créée à la même période, pour
défendre les options progressistes et les droits démocratiques de
la révolution algérienne… A ce titre, il eut pour tâche, entre
autres, d’alerter l’opinion arabe progressiste au Moyen-Orient et
au Maghreb, notamment sur les cas de torture subie par Hocine
Zahouane et Bachir Hadj Ali», témoigne Tahar Zeggagh dans un texte
écrit en hommage à Me Fethallah, que sa fille nous a communiqué.
Défenseur
acharné des prisonniers palestiniens
Dès
son retour en Algérie, Youcef Fethallah s’inscrit au barreau
d’Alger. Il s’associe avec Me Aziz Benmiloud et Hocine Zehouane.
Parallèlement à son métier d’avocat puis de notaire, il
s’affirme comme un défenseur intransigeant des droits humains. A
ce titre, il s’implique activement dans la création de la Ligue
algérienne des droits de l’Homme (LADH) dont il deviendra
président, par la suite, succédant à Me Miloud Brahimi. En plus de
la dénonciation des atteintes aux droits humains en Algérie, Me
Fethallah se distingue par un engagement tous azimuts pour la défense
des causes justes dans le Monde arabe. Il est particulièrement
habité par la cause palestinienne et s’illustre par la défense de
nombreux prisonniers palestiniens.
«Tous
ceux qui l’ont connu peuvent témoigner de sa ténacité dans la
défense des droits démocratiques des progressistes arabes qu’il a
défendus pendant leurs années de prison aussi bien en Tunisie qu’au
Maroc, en Egypte, en Jordanie, à Damas, à Baghdad. Tous connaissent
la solidarité active et le dévouement permanent avec lesquels il a
défendu les militants palestiniens en Jordanie, à Damas et à
Beyrouth. Sa défense était d’autant plus efficace que lui-même
connaissait la majorité des dirigeants arabes qu’il avait
rencontrés pendant ses études et son militantisme au FLN au Caire,
à Baghdad et à Tunis pendant la guerre d’Algérie», souligne
Tahar Zeggagh, lui-même ancien détenu politique et plus jeune
prisonnier du FLN en France. On lui doit, d’ailleurs, un
ouvrage-clé à ce propos : Prisonniers politiques FLN en France
pendant la guerre d’Algérie 1954-1962.
La
prison, un champ de bataille (Paris, Publisud, 2012). Le combat de Me
Fethallah pour les libertés et les droits humains ne sera que plus
exalté après le soulèvement d’Octobre 1988. «Il continuera le
combat contre l’arbitraire policier et pour la liberté
d’expression, à la tête de la LADH. Tous ses efforts visaient à
dégager cette organisation de l’emprise étouffante du pouvoir et
à lui faire jouer son rôle non pas de victime instrumentalisée,
mais de réelle organisation de défense des libertés», lit-on dans
l’hommage collectif qui lui a été rendu peu après sa disparition
(Harbi, Merrouche, etc.).
Plaidoyer
contre les camps du Sud
Le
même texte poursuit : «Ses positions nettes, exprimées dans les
médias Algériens et étrangers contre l’internement des militants
islamistes, contre la torture et pour la prise en compte des
mouvements islamistes comme composante incontournable de la société
algérienne montrent avec quel courage, quelle ténacité et quelle
sincérité il a assumé sa tâche difficile dans des conditions
qu’il savait pleines de risques, y compris pour sa vie.»
Rim
Fethallah est formelle : «C’est mon père qui a fait fermer les
camps d’internement du Sud. Il s’était même déplacé à
Reggane.» Après l’assassinat du président Mohamed Boudiaf le 29
juin 1992, Me Youcef Fethallah est désigné membre de la commission
d’enquête (dite Commission Bouchaïb) chargée de faire la lumière
sur ce crime d’Etat. «Le président Boudiaf l’avait même
contacté pour lui proposer le poste d’ambassadeur dans un pays
arabe. Il savait qu’il aurait le Moyen-Orient dans sa poche vu son
carnet d’adresses dans les capitales arabes», confie Rim.
L’assassinat
de Si Tayeb El Watani en décidera autrement. «La période la plus
difficile que j’ai eue à vivre, c’était quand il a été nommé
membre de la commission d’enquête sur l’assassinat de Boudiaf.
On m’empêchait d’aller seule au lycée. Mon père avait peur
pour moi. Son comportement avait changé. Il se montrait prudent. Il
devait sûrement savoir quelque chose qu’on ne savait pas». se
souvient Rim. «C’était quelqu’un de très secret. Ce qu’il
vivait à l’extérieur de la maison restait à l’extérieur. Il
n’y avait ni document ni parole qui filtraient» ajoute-t-elle,
avant d’asséner : «Il est mort avec ses secrets !» D’aucuns
estiment que la vérité sur l’assassinat de Boudiaf et la vérité
sur l’assassinat de Me Fethallah sont intimement liées. Difficile
de leur donner tort…
«Faire
du 18 juin la journée nationale des droits de l’Homme»
Aujourd’hui,
Rim n’a qu’un souhait : «Faire du 18 juin la journée nationale
des droits de l’homme.» «Le 18 juin 1994, on n’a pas seulement
assassiné un homme. On a assassiné un symbole, une figure
emblématique. On a assassiné les droits de l’homme. On a
assassiné une certaine idée de la justice», plaide la jeune
avocate. Rim regrette que la mémoire de son père n’ait pas eu
droit aux égards qu’il mérite de la part de son propre pays. Elle
a, a contrario, une pensée reconnaissante pour le président
tunisien Moncef Merzouki. Lors de sa visite en Algérie le 12 février
2012, le chef de l’Etat tunisien fit un geste que la famille
Fethallah n’est pas près d’oublier.
«Dès
son arrivée à l’aéroport d’Alger, il a pris aussitôt la
direction du cimetière El Alia pour se recueillir sur la tombe de
mon père. C’est un geste que je n’oublierai jamais. Il avait
promis que c’est la première chose qu’il ferait s’il lui était
donné de visiter l’Algérie et il a tenu parole. Il connaissait
mon père et était même venu dîner une fois à la maison»,
raconte la fille Fethallah.
«A
l’occasion, ils se sont même donné la peine d’embellir la tombe
de mon père», glisse-t-elle malicieusement. Et ce n’est pas tout.
Mme Fethallah et sa fille sont contactées par l’ambassade de
Tunisie à Alger. Merzouki souhaitait les rencontrer, comme au bon
vieux temps. La rencontre a lieu à Zéralda. «Le président
Merzouki avait tenu à nous voir. Il nous a très bien reçues. Il a
même rappelé à ma mère le plat qu’il avait mangé quand mon
père l’avait invité à la maison. C’était un plat irakien, du
biryani.» «Ce geste est une claque au gouvernement algérien qui
n’a rien fait pour honorer sa mémoire», assène Rim Fethallah. Il
faut dire que ces marques de sollicitude ne font qu’enfoncer le
régime amnésique algérien, oublieux de tous les généreux de la
trempe de Youcef Fethallah à qui l’Algérie de la «moussalaha»
doit tellement…"
MUSTAPHA BENFODIL
http://www.elwatan.com/actualite/le-jour-ou-on-a-tire-sur-les-droits-de-l-homme-18-06-2014-261599_109.php
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