Blindé ukrainien en Irak |
L :
« LIBERTY »
L'affaire
eut lieu durant ce qu'il est convenu d'appeler « guerre des six
jours ». L'appellation qui suggère une supériorité
prodigieuse de l'entité sioniste sur ses ennemis arabes, a été, en
réalité, une agression minutieusement et longuement préparée avec
l'allié yankee. L'objectif principal (mais non le seul) poursuivi
était de régler son compte à l'Égypte (que n'avait pas fait plier
l'agression tripartite de 1956). Le 8 juin 1967, le navire espion
yankee, USS LIBERTY, naviguait au large de Gaza quand il fut attaqué
par des avions de chasse (des Mirage III) appartenant à l'entité
sioniste. Le navire US était pourtant bien identifié,
reconnaissable à sa forêt d'antennes et à l'absence de tourelles
armées. De plus, il arborait une immense bannière étoilée.
Qu'importe. Les Mirage et les Super Mystère s'acharnèrent sur lui,
au napalm et aux roquettes. Puis, ce fut le tour des vedettes
lance-torpilles -trois- qui achevèrent le travail sans toutefois
réussir à l'envoyer par le fond, ce qui était le but recherché :
il s'agissait de ne pas laisser de témoins. Pour preuve : le
commandant du Liberty ayant ordonné d'abandonner le navire, on
chargea les blessés sur les trois canots de sauvetage qui
restaient : les vedettes les arrosèrent de balles et
emboutirent l'un d'entre eux. Crimes de guerre. L'attaque a duré 75
mn.
Uss Liberty |
Pendant ce temps, la VI° flotte US (à laquelle appartenait le Liberty), alertée, avait envoyé une escadrille de chasse (depuis l'USS SARATOGA) à la rescousse du bateau espion. Le secrétaire d'état Robert McNamara donna alors, depuis le Pentagone, un contre-ordre. Deuxième tentative du Saratoga : même contre-ordre de McNamara. Troisième tentative de sauvetage : cette fois-là, c'est le Président en personne qui intima l'ordre au Saratoga de ne rien faire ! Incroyable mais explicable quand on sait que le président s'appelait Lyndon Baines Johnson (LBJ pour les intimes). LBJ avait, en effet, un très gros bœuf sur la langue : lui, la mafia juive US et l'entité sioniste étaient mêlés à l'assassinat de JFK (cf la lettre R). Ce n'est par hasard que la guerre contre les pays arabes fut programmée durant son mandat !
Le Liberty parvint à rejoindre la VI° flotte, escorté et protégé par… une escadre soviétique. À son bord, 34 morts et 171 blessés. Le gouvernement yankee étouffa l'affaire et fit semblant de se contenter des explications sionistes : une méprise, dirent-ils, on pensait qu'il s'agissait du bateau égyptien El Quseyr (un vieux cargo délabré servant au transport des canassons !). Cynisme absolu. Les survivants du Liberty attendent toujours du Congrès une enquête sérieuse qui leur rendrait justice.
Un
dernier détail : qui a donné ordre aux hordes sionistes de
détruire le Liberty ? Les chercheurs ont la certitude qu'il
s'agit, non pas du ministre de la Défense (Moshe Dayan), mais bien
du chef d'état-major général, un certain Itshak Rabin (le vautour
déguisé en colombe qui donna l'ordre aux sinistres garde-frontières
de casser au gourdin les bras des enfants lanceurs de pierres, lors
de la première Intifadha.) ! Mais pourquoi, se demandera-t-on,
les sionistes ont-ils osé un pareil crime ? 1) Parce qu'ils ne
voulaient pas être écoutés (même par leurs fidèles alliés) ;
2) parce qu'ils savaient que quoi qu'il advienne, LBJ les couvrirait.
Il
fut le secrétaire US à la Défense qui resta le plus longtemps en
poste ; en effet, il sévit sous les mandats de JFK et LBJ, soit
de 1963 à 1968. Brillant étudiant de Berkeley et de Harvard, il
choisit, comme de bien entendu dans ce pays où le Capital domine
sans partage et impose sa pseudo-science boutiquière -entendre la
soi-disant science économique-, il choisit donc le management. Dans
l'entendement yankee, un diplômé en management est un généraliste
qui peut diriger n'importe quelle entreprise. C'est ainsi que MN
passa de la direction des usines Ford au Pentagone, puis à la Banque
mondiale, après avoir conçu un traitement aux bombes incendiaires
qui fit plus de 100 000 morts en une nuit et détruisit 67 villes au
Japon, durant la Seconde guerre mondiale.
Mais son nom reste indissolublement lié à la guerre d'agression contre le Viet-Nam, particulièrement aux opérations barbares : usage des défoliants et bombardement du Nord Viet-Nam (campagne dite Rolling thunder, Tonnerre-qui-roule), durant lesquelles l'aviation US déversa plus de bombes sur le Viet-Nam que n'en a reçu l'Europe entière durant toute la Seconde guerre mondiale. Rien n'y fit. L'aviation US y perdit quelque mille avions, abattus par la DCA vietnamienne et les yankees durent se rendre à l'évidence : cet incroyable peuple ne mettra pas genou à terre. McNamara fut limogé.
À la fin de sa vie, il se rendit en visite à Hanoï, à l'invitation d'anciens responsables vietnamiens. Il écrivit : «Je n'avais jamais été en Indochine. Je n'en connaissais ni l'histoire, ni la langue, ni la culture, ni les valeurs. Mes collègues et moi décidions du destin d'une région dont nous ignorions tout ». Sages paroles, Bob ! C'est, mutatis mutandis, ce que disait le ministre de l'Information de Saddam Hussein, le jour même de l'entrée de vos troupes à Baghdad, en 2003, dans un meeting populaire tenu en pleine rue, sous les bombardements : « N'ayez pas peur d'eux ! Ce ne sont que des ânes sauvages ! ».
Mais son nom reste indissolublement lié à la guerre d'agression contre le Viet-Nam, particulièrement aux opérations barbares : usage des défoliants et bombardement du Nord Viet-Nam (campagne dite Rolling thunder, Tonnerre-qui-roule), durant lesquelles l'aviation US déversa plus de bombes sur le Viet-Nam que n'en a reçu l'Europe entière durant toute la Seconde guerre mondiale. Rien n'y fit. L'aviation US y perdit quelque mille avions, abattus par la DCA vietnamienne et les yankees durent se rendre à l'évidence : cet incroyable peuple ne mettra pas genou à terre. McNamara fut limogé.
À la fin de sa vie, il se rendit en visite à Hanoï, à l'invitation d'anciens responsables vietnamiens. Il écrivit : «Je n'avais jamais été en Indochine. Je n'en connaissais ni l'histoire, ni la langue, ni la culture, ni les valeurs. Mes collègues et moi décidions du destin d'une région dont nous ignorions tout ». Sages paroles, Bob ! C'est, mutatis mutandis, ce que disait le ministre de l'Information de Saddam Hussein, le jour même de l'entrée de vos troupes à Baghdad, en 2003, dans un meeting populaire tenu en pleine rue, sous les bombardements : « N'ayez pas peur d'eux ! Ce ne sont que des ânes sauvages ! ».
R : RUBY
Jack
Ruby est cet homme qui tua l'assassin présumé de JFK -Lee Harvey
Oswald-, dans les sous-sols du commissariat de police de Dallas, 2
jours après le meurtre du président. Qui est Ruby ? De son
vrai nom Jacob Léon Rubenstein, il était le fils d'immigrants juifs
polonais et appartenait à la mafia juive. Propriétaire de boîtes
de nuit à Dallas, il était très introduit dans les milieux
policiers (ce qui explique sa présence -incongrue- dans le
commissariat de la ville, ce 24 novembre 1963). Condamné à mort, il
mourra opportunément d'un cancer généralisé.
Les différentes enquêtes menées sur l'assassinat de JFK ont « omis », jusqu'à présent, de scruter la piste de l'implication de la mafia juive, ce qu'aurait dû leur suggérer normalement l'assassinat du coupable présumé par un membre de cette même mafia. Non, ils préférèrent gloser à perte de vue sur la mafia italienne ou cubaine. Opération de diversion classique. Aujourd'hui, des chercheurs sérieux -et courageux !- rappellent certains éléments d'appréciation (connus pourtant à l'époque) :
1) les relations entre Ben Gourion (1er ministre de l'état sioniste) et JFK étaient exécrables. Il faut rappeler le contexte de l'époque : on était aux lendemains de l'agression tripartite (France-Grande-Bretagne-état sioniste) contre l'Égypte, attaque stoppée net par un ultimatum conjoint de l'URSS et des USA (Khrouchtchev et Eisenhower) adressé aux agresseurs et les menaçant de l'utilisation de l'arme nucléaire. On imagine la frustration et la haine des sionistes contre les yankees -de l'URSS, ils n'avaient rien à attendre.
2)
JFK était décidé à empêcher l'état sioniste de fabriquer la
bombe atomique (dont la technologie lui avait été gracieusement
offerte par la France socialiste de Guy Mollet) et s'apprêtait à
envoyer une équipe d'inspecteurs contrôler le site nucléaire de
Dimona.
3)
JFK avait lui-même raconté qu'il avait décliné l'offre des
milieux juifs américains qui lui avaient proposé de financer sa
campagne électorale pour la présidence.
4)
JFK avait interdit d'activité le puissant groupe de pression et
réseau d'influence juif (et qui deviendra après la mort de JFK,
l'AIPAC).
Voilà
qui n'est pas peu de chose ! Surtout quand on connaît la
suite :
1)
LBJ -dont le rôle dans l'assassinat de JFK a été essentiel-
devenant, ipso facto, président, les conjurés avaient la garantie
de l'impunité. La visite de contrôle à Dimona est alors organisée
«entre amis » et les inspecteurs yankees ne trouvent
évidemment rien à redire.
2)
Trois ans plus tard, l'état sioniste « remet ça » avec
l'Égypte : ce sera l'attaque perfide du 05 juin 1967.
L'assassinat
de JFK marque l'entrée en scène de ce contre quoi mettait en garde
Eisenhower (Ike pour les intimes) -le prédécesseur de JFK à la
présidence- : le danger très grave que représentait le
« complexe militaro-industriel » pour les institutions
US. Aujourd'hui, il apparaît clairement 1) que l'assassinat de JFK
était le fait d'un CMI bien plus complexe et puissant que ce que
pouvait imaginer Ike : les trusts pétroliers + les marchands de
canons + les services de renseignement (CIA, NSA, FBI dont
l'inamovible directeur Edgar Hoover, un psychopathe, vouait une haine
inextinguible aux Kennedy) + réseaux d'influence sionistes juifs et
chrétiens. C'est ce conglomérat que Peter Dale Scott nomme « l'état
profond » qui dirige de fait les USA. De quoi avoir
légitimement froid dans le dos.
En
préambule à un article du quotidien « Le Monde »
(reproduit dans ce blog ; cf « Ces assassins que craignent
les panthères », septembre 2012), j'écrivais :
« Il
est recommandé aux visiteurs du site d'avoir un estomac bien
accroché s'ils veulent lire sans (trop) de dommages psychologiques
ces échanges entre les
bouchers de
l'état juif
(Ariel Sharon, Ishak Shamir, Raphaël Eytan) qui ne désirent
rien d'autre que du sang arabe, encore plus de sang
arabe, et un ambassadeur américain veule et lâche
(Morris Drapper). Dégoût et horreur. À ceux, par
ailleurs, qui croient encore que les USA sont les maîtres et
protecteurs de l'état sioniste, cette lecture remettra les choses en
place.
Rappelons
certains prolégomènes à cet événement : en 1975, éclate la
guerre civile au Liban ; elle oppose le
camp dit palestino-progressiste (Gauche libanaise et OLP) à
la droite fasciste chrétienne-maronite (Phalanges et Forces
libanaises). Le camp progressiste allait l'emporter facilement quand
l'armée syrienne intervint -sur ordre de Hafedh El
Assad- pour écraser les forces progressistes dans le camp de
réfugiés palestiniens de Tell-Az-Zaatar, et rétablir la
suprématie maronite.
En
juin 1982, l'armée sioniste envahit le Liban pour finir le
travail de Hafedh El Assad. Elle installera Bachir Gemayel
(chrétien maronite, fils du fondateur des Phalanges) comme
président. C'est dans ce contexte qu'eurent lieu les massacres de
Sabra et Chatila : les milices fascistes
chrétiennes
sous les ordres d'Ilyès Hobeika, Fadi Fram et Saad Haddad, protégées
et guidées par l'armée sioniste, pénètrent dans les camps que les
combattants palestiniens avaient évacués, conformément
à l'accord passé avec les yankees qui ont donné l'assurance qu'ils
protégeraient les camps.
Carnage innommable de lâcheté. Plus
de 2000 palestiniens tués. Dans
les deux camps, il n'y avait que des femmes, des vieillards et des
enfants : les
femmes furent violées, les enfants et les vieillards, tués. Comment
peut-on faire confiance à la parole des Anglo-saxons ?
À
l'ONU, les puissances occidentales empêchent la condamnation de ces
massacres. Quelques jours plus tard, l'armée sioniste quitte le
Liban. Les téléspectateurs de l'époque se souviennent encore de ce
spectacle grandiose :
les blindés de « l'armée la plus morale du monde » (dixit
le grand penseur que le monde entier envie à la France,
Jean-Baptiste Bothul) chargés de tonnes de... réfrigérateurs,
téléviseurs, postes de radios et autre électroménager, fruit du
pillage de Beyrouth.
Berceau de la Russie, créée par les
Vikings sous le nom de Rus ou Ruthénie, l'Ukraine passa aux mains
des Tatars mongols, puis de la Pologne-Lituanie. Catherine II occupa
et russifia toute sa partie orientale, au 18° siècle. Après la
1ère guerre mondiale, les communistes prirent le pouvoir à Kiev et
proclamèrent le rattachement à l'URSS. Durant la Seconde guerre
mondiale, une armée de 220 000 hommes fut formée dans les provinces
occidentales de l'Ukraine (en Galicie, principalement, qui a
longtemps fait partie de la Pologne). Cette armée se battra aux
côtés des nazis, sous la bannière de la Waffen SS et se
rendra responsable des pires atrocités en Ukraine et en Russie.
Zbigniev Brzezinski (Polonais d'origine et vouant une haine viscérale
à la Russie) a énoncé l'axiome : pour empêcher la Russie
de redevenir une grande puissance, il faut à tout prix lui
soustraire l'Ukraine. Les yankees s'efforcent avec détermination
de réaliser cet objectif en incorporant l'Ukraine à l'Union
européenne, première étape de son intégration à l'OTAN. Ce qui
serait un casus belli (que se passerait-il si la Russie installait,
par un coup d'état, un régime à sa dévotion au Mexique?). Saisis
d'hubris, les yankees et leurs supplétifs (dont les plus aboyeurs
sont les Polonais) paraissent avoir perdu le sens des réalités. Les
médias occidentaux, en proie à une véritable hystérie, sombrent
dans le ridicule le plus éhonté en s'acharnant à rééditer la
technique du rouleau compresseur : taper sur Poutine (comme ils
l'ont fait pour Saddam Hussein) afin de masquer les enjeux réels de
l'affaire et de la ramener à l'existence d'un trublion rétrograde
sans lequel tout irait bien dans le meilleur des mondes.
Sauf qu'en
l'occurrence, la Russie n'est pas l'Irak. Les roquets
(franco-polonais) qui jappent, cachés derrière le molosse yankee,
feraient bien de s'en souvenir. L'OTAN -qui voyait déjà la flotte
yankee mouillant dans Sébastopol- a reçu dans les gencives la
réponse foudroyante de la Russie : le retour -organisé de
magistrale façon-de la Crimée dans le giron de la mère-patrie
russe. De leur côté, l'UE et les USA, pour avoir décidé des
sanctions économiques, voient la Russie leur rendre la monnaie de
leur pièce : leurs produits agricoles n'entreront pas en
Russie. Maintenant, si les yankees s'aventurent sur le terrain
militaire… Exclu ! Ils ne sont forts qu'avec les faibles,
Irak, Afghanistan, Grenade, etc., comme tous les lâches.
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