braniya chiricahua




L'ancien se meurt, le nouveau ne parvient pas à voir le jour. Dans ce clair-obscur surgissent des monstres.
Antonio Gramsci

vendredi 1 août 2014

ARCHEOLOGIE DE LA SAUVAGERIE SIONISTE

Gaza


"Il n’ y aura pas d’école demain (en Palestine) on a tué tous les enfants", chantent en dansant des "citoyens" de l'état juif qui dispose de "l'armée la plus morale du monde", disent-ils.

Visionnez donc cette vidéo, amis lecteurs :






https://www.youtube.com/watch?t=65&v=L0lqnSdEUCw

Comment une telle ignominie est-elle possible ? Comment des êtres humains peuvent-ils se réjouir du massacre d'enfants ? Sont-ils seulement des humains ? En vérité, ce sont des monstres. Aristote définissait le monstre (thèrion) comme celui qui est incapable de vivre avec les humains. Que fait d'autre l'état-monstre sioniste en s'isolant de ses voisins par de gigantesques murailles de béton, en déclarant que nul n'est autorisé à devenir citoyen de son pays à moins d'être juif, en exterminant les authentiques autochtones de ce pays parce que non-juifs, en se plaçant au-dessus de la loi humaine parce que "peuple élu" ?


Gaza




LA DÉCOUVERTE


En 1958 -j'avais 15 ans-, j'étais en Seconde classique. Notre professeur de Lettres nous prévint que nous devions lire la Bible si nous voulions comprendre quelque chose aux auteurs essentiels du programme, tels Agrippa d'Aubigné, Bossuet (et autres gais lurons). Je me mis à la tâche au cours des vacances d'hiver. Pour moi, qui n'avais qu'indifférence à l'égard des religions (mon père, proche des réformistes de Benbadis et du PCA, m'avait interdit catégoriquement de fréquenter l'école coranique), la Bible était le Coran des chrétiens et je ne savais absolument rien de ces deux livres. La religion pour moi, c'était la bonté sans exclusive de mes parents, de notre voisine, Mme Cassado, catholique qui aimait tant ma famille, de M. Jacob Bensoussan, juif et ami intime de mon père, du seul ami vrai que j'eus durant mes études, Joseph, chrétien fervent.  
Au lieu de quoi, je découvrais, effaré, un Dieu sanguinaire qui tue tous les nouveaux-nés d'un pays -quoi d'étonnant, dès lors, que des barbares juifs fêtent le massacre d'enfants arabes ?- sur lequel il envoie neuf autres plaies toutes plus cruelles les unes que les autres, un Dieu exterminateur qui ordonne des génocides en bonne et due forme à des sicaires tel Josué, un Dieu qui choisit l'une des peuplades qu'il a créées pour qu'elle s'asservisse toutes les autres. 

Je n'en revenais pas ! Que des peuples entiers et les trois religions abrahamiques sacralisent et idolâtrent un tel texte -au lieu de l'interdire tout simplement pour apologie de la violence et de la haine raciale et, accessoirement, pour pornographie- me sidérait. Je refermai ce catalogue de l'horreur et l'abandonnai définitivement "à la critique rongeuse des souris". 


LE RETOUR DU REFOULÉ


L'Histoire nous rattrape toujours, heureusement. Face à l'incroyable sauvagerie de l'état sioniste et de la société qu'il a sécrétée -société faite de bric et de broc, dont les membres n'ont rien d'autre en commun (un Russe et un Falacha?), que le système de valeurs que va leur inculquer l'état sioniste-, il est impossible d'éviter plus avant de se poser la question de l'origine de cette sauvagerie. La réponse est contenue dans les prémisses : un système de valeurs -une culture- qui tire son essence de la Torah (l'ancien testament) et de son incessante rumination, le Talmud, voilà la racine du mal.


On a prétendu que le sionisme était un mouvement politique laïque. Si c'était le cas, pourquoi aurait-il refusé les solutions alternatives à la Palestine qui s'offraient à lui : Argentine, Ouganda, Madagascar ? Un mouvement laïque aurait choisi l'un de ces pays pour éviter justement que la religion ait trop de poids. En préférant la Palestine, le sionisme savait très bien ce qu'il faisait ; se servir du poids énorme de la religion afin d'asseoir son état sur des bases que personne ne pourrait remettre en cause et qui souderaient des populations hétérogènes. En vérité, les dirigeants sionistes -quelle que soit leur obédience politique- n'ont jamais perdu de vue leur objectif ultime : l'édification d'un état juif, fait pour les seuls juifs, s'étendant du Nil à l'Euphrate.


GazaDU NIL À L'EUPHRATE

Pourquoi du Nil à l'Euphrate ? Parce que la bible prétend que c'était la terre des Hébreux ; en réalité, il s'agissait d'un espace où nomadisaient plusieurs tribus de langues sémitiques : des Arabes, des Syriaques, des Araméens, des Hébreux… Les grotesques mensonges de la bible (repris et prolongés par le Coran) servent aujourd'hui encore, au XXI° siècle, à légitimer une politique criminelle de rapine et de génocide ! L'éminente égyptologue (et résistante) française, Christiane Desroches-Noblecourt, n'avait de cesse de dénoncer ces mensonges bibliques. Ainsi de l'engloutissement de l'armée de Ramsès II par les flots alors que l'on dispose d'une pièce hiéroglyphique (une pierre gravée) qui atteste qu'à ce moment précis le pharaon guerroyait en Asie mineure contre les Hittites (qu'il vainquit et dont il épousa la fille de leur roi pour manifester son désir de paix). Ainsi également du prétendu esclavage des Hébreux en Égypte : C.D-N rappelle que nous disposons d'un document (une pierre gravée également) qui "raconte" la visite de pharaon à un chantier de construction et son dialogue avec les ouvriers hébreux qui demandaient une augmentation de leur rétribution. Du reste, Karl Marx s'était déjà avisé que la société pharaonique ne pouvait pas "fonctionner" sur le mode esclavagiste et avait suggéré la notion de "mode de production asiatique" pour qualifier les sociétés chinoise, indienne et égyptienne. K.A. Wittfogel prolongera cette réflexion en parlant, lui, de "sociétés hydrauliques" dans lesquelles les castes des dirigeants et des prêtres sont confondues. Dit autrement, ces sociétés fonctionnent à l'idéologie, pas à la contrainte.


Avant tout le monde, cependant, c'est Ibn-Khaldoun qui pointait l'un des plus gros mensonges bibliques : l'errance des Hébreux dans le désert du Sinaï. Critiquant l'historien et géographe arabe El Mas'oudi -qui prenait pour argent comptant ce que disait la bible sur ce chapitre-, Ibn-Khaldoun montre que les "50 feux" hébreux soi-disant sortis d'Égypte auraient donné au bout de 40 ans (deux générations) à peu près 600 000 personnes. Admettons. Mais, dit IK, comment un espace aussi aride et désertique que le Sinaï aurait-il pu nourrir et abreuver une masse aussi considérable d'individus avec leurs troupeaux ? (D'ailleurs, on peut se demander comment de prétendus esclaves pouvaient posséder autant de biens !). Le cadi (juge) musulman qu'était Ibn-Khaldoun ne voyait aucune contradiction à exercer son esprit critique, fût-ce aux dépens de la bible, donc du Coran ! Courageux ! Les musulmans d'aujourd'hui, ceux que révolte à juste raison le martyre du peuple palestinien, feraient bien de réfléchir à ce fait que la justification de la sauvagerie sioniste est inscrite dans la bible, bible validée par le Coran.

[N.B. Voici ce que dit Wikipedia à propos de cet épisode biblique :

« Les événements racontés par la Bible depuis l’exil d’Égypte jusqu’à la conquête du pays de Canaan qui se seraient produits aux environs du xiiie siècle av. J.-C., ne sont en rien confirmés par les données archéologiques. Pour toute la période qui précède le xie siècle av. J.-C. et le règne de Saül, on parle de « la protohistoire d’Israël ». Les Benê Israël, ouvriers sur des chantiers dans le delta du Nil, qui seraient sortis d’Égypte et qui se seraient installés dans le pays de Canaan n’auraient été en réalité que « plusieurs centaines, un millier tout au plus, très loin des centaines de milliers que laisse entrevoir le texte biblique ». ]

LE DIEU EXTERMINATEUR

"Quand l’Éternel ton Dieu t’aura fait entrer dans le pays dont tu vas prendre possession, qu’il aura ôté de devant toi beaucoup de nations... tu les voueras à l’interdit ; tu ne traiteras point alliance avec elles, et tu ne leur feras point grâce." Deutéronome 7.1-2

"Ne laisse pas âme qui vive. Tu dois les détruire complètement ... comme le Seigneur ton Dieu te l’a commandé..." Deutéronome 20.16

Interviewé par le quotidien Libération du 28 août 2000, Horst Mahler, avocat allemand, fondateur de la Fraction armée rouge, dit : "Marx l’avait écrit en 1843 déjà : l’humanité doit s’émanciper du judaïsme. [...] Ce n’est pas les juifs qu’il faut tuer, c’est Yahvé, leur Dieu. Il n’y a pas de religion qui célèbre autant la haine que le judaïsme. Le génocide est un stéréotype de son culte qu’il propage."

L'édification d'un état juif du Nil à l'Euphrate est consubstantielle à un nettoyage ethnique -exigé par le dieu exterminateur de la bible- qui débarrasserait cet espace des Arabes, chrétiens et musulmans. L'Établissement ashkénaze -formé en très grande majorité de migrants polonais et russes- qui dirige l'état sioniste depuis sa création ne s'est jamais fait faute de le rappeler. Remarquons que lui qui manie à tout bout de champ le chantage à l'antisémitisme englobe dans son racisme anti-arabe les juifs sépharades, perçus comme autant d'Arabes ! D'où la tendance de ces derniers (nombreux en France) à être encore plus féroces envers les Arabes, à être plus sionistes que les ashkénazes.

À ce propos, il convient de rappeler que le terme "sémite" ne désigne nullement une race ou une ethnie mais seulement un groupe de langues dit "chamito-sémitique" et comprenant, entre autres, l'amharique, l'arabe, l'araméen, l'hébreu, le syriaque… Au vrai, la notion d'antisémitisme telle qu'elle est instrumentalisée par l'état sioniste et ses sayanim (=agents d'influence) est une invention du XIX° siècle, quand l'Europe se découvrait sous les espèces de l'homme blanc colonisant le monde et soumettant les peuples à sa volonté. L'antisémite serait, ainsi, un raciste qui hait les Sémites (qui sont des langues) ! Le tour de passe-passe a consisté à substituer le mot sémite au mot juif. Le résultat de cet amalgame est une perversion générale du débat d'idées qui devient simplement impossible : ainsi, vous n'avez pas le droit de dire que vous n'aimez pas la religion hébraïque sans vous faire traiter de raciste ; vous n'avez pas le droit de contester l'existence de l'état sioniste paria sans vous faire traiter d'antisémite, etc.. Une police de la pensée s'est mise en place qui exerce un terrorisme digne de l'Inquisition. En France -comble de lâcheté et de démission-, c'est même une loi (donc la police) et non la libre recherche qui dit ce que doit être la vérité historique !

RENDRE PENSABLE LA DISPARITION DE L'ETAT D'APARTHEID SIONISTE


L'OLP (Organisation de libération de la Palestine) avait une charte sur la base de laquelle elle posait ses objectifs politiques à long terme : établir sur tout le territoire de la Palestine historique un état démocratique pluraliste et multiconfessionnel. C'était là, prendre à contre-pied le projet sioniste de construction d'un état juif -fait pour les seuls juifs- s'étalant du Nil à l'Euphrate.

La propagande sioniste, disposant de moyens colossaux, avait entrepris une formidable campagne de désinformation visant cette charte. Tous les médias du monde occidental -plus ou moins tenus par les réseaux d'influence sioniste- s'y étaient mis, sur le mode horrifié : "Ils veulent la DESTRUCTION d'Israël ! Vous vous rendez compte ?" (Et alors ? Un tel état mérite-t-il de vivre ?) Le résultat recherché fut atteint : rendre inimaginable l'idée même d'une remise en cause de l'existence de l'état sioniste paria.


Parallèlement, les services secrets sionistes (dont la devise est Par la ruse) préparaient l'arme fatale contre l'OLP : la construction d'un mouvement islamiste, le Hamas, qu'ils financèrent et encouragèrent (oubliant qu'une chose se transforme toujours en son contraire). Avec sa charte démocratique, l'OLP était en accord avec les valeurs universelles qui fondent et définissent les états modernes. L'entité sioniste entendait priver l'OLP d'un pareil titre en se fabriquant un ennemi idéal : l'"Autre" absolu dans sa différence radicale, afin de pouvoir se présenter devant l'Occident comme "la seule démocratie du Moyen-Orient". L'époque, les années 80, était à la découverte par les yankees (résultat de la métabolisation de leur longue alliance avec la tribu des Al Saoud) que l'islam pouvait servir à asseoir la domination de l'Occident. On a dit de la vulgate wahabite qu'elle était l'équivalent du protestantisme en chrétienté. De fait, le wahabisme en tant qu'il est retour à la lettre coranique est retour à la bible, à l'ancien testament. Ce n'est pas là la moindre raison qui a fait que les yankees s'entendent si bien avec les Al Saoud. On a pu dire également du wahabisme qu'il était une judaïsation de l'islam : ritualisme sans spiritualité et soumission à un dieu abstrait et à sa prétendue loi (halakha-charia). Cela est-il étranger à la convergence d'intérêts nettement observable entre l'état sioniste et la tribu des Al Saoud ?


Rien dans ce monde n'est éternel et moins encore les états : près de nous, les régimes racistes d'Afrique australe -dont l'un, la République sud-africaine, était une puissance nucléaire-, la Yougoslavie ont disparu. Si l'état sioniste est parvenu à convaincre la majorité de l'opinion occidentale que son existence fait partie de la nature des choses, il le doit en grande partie au soubassement culturel religieux de cet Occident : la bible. Depuis le XIX° siècle, en effet, depuis que Nietzsche -cet homme fou dont on serait bien en peine de définir et de classer le verbiage- a inventé la notion radicalement fausse de "judéo-christianisme", l'Occident chrétien a été sommé de revivre son histoire religieuse sous les espèces de la continuité entre judaïsme et christianisme. Rien de plus grotesque. Le christianisme s'est inscrit à sa naissance comme une négation du judaïsme dont il a fait un procès en règle, comme le montre avec éclat l'évangile de Matthieu. Il n'empêche : l'hégémonisme anglo-saxon et ses prétentions à la domination mondiale ont produit et légitimé cette alliance judéo-chrétienne (essentiellement protestante) qui se donne comme le pilier de la défense de l'Occident face à la barbarie.



DÉSHUMANISER L'INDIGÈNE

Et c'est à ce niveau que l'alliance spéciale des USA et de l'état sioniste trouve l'une de ses explications, la raison de fond étant que les deux entités se reconnaissent comme des nations de pionniers fuyant les persécutions et la misère de la vieille Europe. D'où la compréhension des yankees -qui ont effacé de la surface de la terre des dizaines de nations indiennes- pour le génocide lent des Palestiniens par l'état sioniste. D'où, également, la solidarité de l'Australie -territoire-bagne où le Royaume-Uni avait exilé ses coupeurs de route et autres assassins qui éradiquèrent les aborigènes de Tasmanie- avec l'état juif. Le Canada est lui aussi tenté de rejoindre ses cousins anglo-saxons n'était le Québec.


C'est que le colon a besoin de déshumaniser l'indigène pour se donner bonne conscience quand il le tuera et lui volera sa terre. Si les Algériens ont survécu à la colonisation, ils le doivent en particulier à Napoléon III qui s'était écrié, lors de son second voyage en Algérie (1865) : "Nous ne permettrons pas que cette race fière et généreuse subisse le sort des Indiens d'Amérique !". C'est dire que le risque était bien réel. La III° République -celle de Jules Ferry- lâchera, par contre, ses chiens civilisateurs sur le pays avec l'aide des généraux félons (félons, parce qu'ils sabotèrent systématiquement les directives de l'empereur), Mac Mahon, Pélissier et Cavaignac, le sinistre "nettoyeur" des ouvriers parisiens insurgés en 1848.


LA RUSE DES DEUX ÉTATS


La Hasbara -propagande- sioniste (à côté de laquelle la propanda staffel nazie est de la petite bière) a dû, cependant consentir une petite concession aux humanistes de tout bord qui s'inquiétaient, quand même, du sort fait aux Palestiniens. Elle inventa alors la fable aimable des deux états. Depuis les accords d'Oslo (1993) consacrant cette duperie, que s'est-il passé ? Un Premier ministre (Rabin, celui-là même qui ordonnait de casser au gourdin les bras des enfants lanceurs de pierres de la première Intifadha) assassiné, le président de l'Autorité palestinienne Yasser Arafat empoisonné et le nombre de colons juifs en Cisjordanie multiplié par trois. Un état palestinien à côté de ce monstre froid, armé jusqu'aux dents par son acolyte yankee et qui montre à chaque instant une indifférence radicale à l'égard d'humains qu'il traite comme des choses, imbu qu'il est de sa supériorité ontologique ? Sinistre plaisanterie. Une entité palestinienne viable ne le serait qu'à l'ombre d'une protection internationale, le temps de débarrasser l'humanité du monstre sioniste. Car il faut rendre pensable la disparition de cette aberration ; il ne faut plus craindre de penser sa fin comme l'unique solution qui réglerait le problème définitivement.


LA FIN D'UNE IMPOSTURE


C'est là la tâche de chacun, et d'abord des intellectuels -pour peu qu'ils existent encore ! Ces derniers, en effet, de recul en soumission devant les sayanim, ont disparu du paysage. La France, qui prétend être l'inventeur des intellectuels, est devenue le plus caricatural des cas : ses sayanim -tous issus de la mouvance trotsko-maoïste (ce n'est pas un hasard : Trotsky et Mao étaient des sanguinaires)- exercent un terrorisme idéologique inconnu jusque-là dans son histoire. Telle une outre pleine de vent, les autres se sont dégonflés, se terrent ou, pour une majorité d'entre eux, se font les supplétifs des sayanim triomphants.


Yes we kill


L'ALGERIE OU L'AFRIQUE DU SUD ?

Tout cela n'aura qu'un temps. Restera seulement la honte et le sentiment d'autodévalorisation quand l'état sioniste paria sera démonté par ses propres parrains et que ses sayanim se cacheront pour ne jamais reparaître, la honte de ne pas avoir résisté comme cet admirable petit peuple qui fait face à la barbarie de l'empire du mal avec ses moyens dérisoires. Dans le film "Full metal jacket", le très talentueux Stanley Kubrick met en scène la fabrique des surhommes, les GI's américains. Il montre comment ils sont dépersonnalisés, déshumanisés afin de faire d'eux des machines à tuer. Puis, la caméra les suit en situation réelle, durant la guerre du Vietnam. Au cours d'une longue séquence admirable de maîtrise, le film montre la progression d'une section de surhommes stoppée net par un tireur vietnamien. Il s'agissait d'une frêle jeune fille, presque une adolescente, qui mettait ainsi en échec les machines à tuer.


Comme à Gaza aujourd'hui. Comme hier au sud Liban. Et de même que les yankees ont détalé du Vietnam comme des lapins, les sionistes détaleront de la Palestine. Leur présence ne laissera pas plus de traces -seulement le souvenir d'une sauvagerie rare, homologue de celle des Croisés mangeurs de chair humaine- que n'en ont laissé les royaumes francs de Jérusalem car ils ne sont que "des passants à la parole passagère", comme les avait prévenus Mahmoud Darwich. 

En définitive, la colonie juive de Palestine n'aura de choix qu'entre l'apocalypse algérienne et le compromis sud-africain.




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