Les fondateurs de la
Gauche révolutionnaire historique -Karl Marx, Lénine, Gramsci...-
ont souvent été qualifiés de « bourgeois » au vu de
leurs mœurs personnelles, faites de respect de la famille
traditionnelle et de refus du libertinage sexuel. Pour mémoire :
Lénine condamnait les thèses féministes et sexualistes d'Alexandra
Kollontaï et Marx -qui avait vécu une belle histoire d'amour avec
sa femme Jenny Von Westphalen, une aristocrate pur sucre- avait mis
son veto de pater familias au mariage de sa fille Éléanore avec
l'officier communard P.O. Lissagaray (peut-être parce que c'était
un soudard ?). On pourrait multiplier à foison les exemples et les
illustrations qui montrent que les révolutionnaires historiques ne
furent jamais des jouisseurs impénitents et que ceux qui
sacrifièrent à l'hédonisme finirent très mal, en général, comme
le montre le cas Danton. C'est que les vrais révolutionnaires ont
autre chose à faire que de poursuivre les plaisirs de la vie et leur
attachement au petit peuple leur interdit de le choquer par des
comportements qui lui seraient étrangers.
Ce rappel pour dire que
par les temps scélérats qui sont les nôtres aujourd'hui, aimer une
(sa) femme et respecter l'ordre familial vous classe, sans autre
forme de procès, parmi les réactionnaires, l'extrême droite et les
fachos, par le cartel des journalistes institutionnels et de la
« classe » politique régnante. Une alliance oxymorique
entre des politiques -dont toute la science est de mentir et de
travestir les faits- et des journalistes censés dévoiler et livrer
au public la vérité des choses. Le mode opératoire de cette
alliance est désespérément le même : diaboliser, lyncher et
mettre à mort -sociale- ceux qui ont le courage d'aller à
contre-courant de ses mensonges et de sa propagande.
Aujourd'hui,
elle s'est fixé comme objectif de dissoudre les structures
millénaires de la parenté et de la filiation ; elle a une
méthode pour ce faire : la « déconstruction »
-notion bidon bricolée par un philosophe surfait dont il ne reste
déjà plus rien. Elle dispose de forces supplétives dans
l'anthropologie institutionnelle où des sociologues et des ethnologues (Françoise Héritier, Maurice Godelier, entre autres) se font les
avocats d'une prétendue ingénierie familiale, un bricolage des
formes familiales à la demande. Démentiel et, surtout, mensonger.
Ainsi, après avoir
officialisé le mariage sodomite et lesbien (appelons les choses par
leur nom), le cartel s'apprêtait à ouvrir la voie à ses pendants
obligés, la PMA (procréation médicalement assistée) et la GPA
(gestation pour autrui), dans des textes de loi. Dans le même temps,
il préparait la mise en place d'un gigantesque dispositif de lavage
des cerveaux des enfants en introduisant l'idéologie du gender
à l'école.
[Issue des travaux des
féministes américaines, les « Gender's studies »,
cette idéologie dispose que la nature n'est rien et que la culture
est tout, que le sexe biologique (homme/femme) est déconnecté du
genre (masculin/féminin/indifférencié), et que, donc, on peut
choisir son genre sans égards pour son sexe biologique. Toute la dialectique extraordinairement complexe de l'inné et de l'acquis est ainsi congédiée par des escrocs intellectuels au bord du délire.]
Ce cartel a une
apparence : un quarteron de ministres à la culture
approximative et au savoir-faire expéditif. L'un déclare « son
attachement éternel à Israël » (au lieu de le déclarer
au pays où il a choisi de se faire naturaliser, la France) ; un
autre, croisé de la laïcité, « religion de la
République » dit-il, n'en organise pas moins la Bar
Mitsvah de ses enfants mâles (d'où l'on déduit que ce ne sont pas
les valeurs républicaines qui organisent la vie familiale de ce
ministre, mais la loi mosaïque) ; une troisième, vibrionnante et
prolixe, a perdu une excellente occasion de mettre sa notoriété au
service de la lutte contre le tourisme pédérastique et les viols
d'enfants au Maroc, son pays natal; la quatrième, enfin, revenue de ses
velléités d'indépendance guyanaise, passera à la postérité pour
avoir décrété que les spectateurs de Dieudonné se rendent
coupables de « complicité après coup
de crime contre l'humanité ». Bigre !
Ce cartel a une réalité :
un lobby puissant et fanatique, adossé aux milliards de son
principal animateur, actionnaire du journal Le Monde (le
ci-devant quotidien de référence ! Sans blague.) dont la ligne
éditoriale s'est subitement mise à pencher, devinez de quel côté ? Le quotidien du soir a damné son âme pour un plat de lentilles et il connaîtra bientôt le sort réservé à tous les médias collaborateurs du courant dominant. Inéluctablement.
Pourtant, malgré le
pilonnage effrayant des médias -la propagandastaffel, c'était
du pipeau à côté !-, deux événements allaient semer la
panique au sein d'un pouvoir discrédité mais sûr de lui et
dominateur :
le premier : ils
étaient 500 000 dans les rues de Paris lors de la Manif pour tous
du 02 février courant (et cette fois-ci, ils avaient pris soin
d'installer leur propre structure de comptage afin de ridiculiser la
malhonnête pratique du
ministère de l'Intérieur consistant à diviser le nombre réel des
manifestants par 7, 8, voire 10).
Le
second : complètement inattendu, a fait fait l'effet d'un
uppercut que le boxeur n'a pas vu venir. Il s'agit du lancement d'une
initiative audacieuse, une
journée de retrait des enfants de l'école (JRE) pour exiger l'interdiction de l'idéologie du Gender
dans les programmes de
l'Éducation nationale. Grande panique chez le cartel : on ne
s'attendait pas à cela ! Les ministres bafouillent et se
contredisent : l'un, celui de l'EN, dit qu'il « refuse
la théorie du genre »
pendant que la vibrionnante et prolixe porte-parole du gouvernement
assène, elle, que « la
théorie du genre n'existe pas » !
Il faudrait savoir.
Mettons-les d'accord puisque leur culture est
visiblement gravement lacunaire : théorie
est un terme que l'on réserve généralement à
un savoir scientifique
organisé en une suite de propositions cohérentes.
Dire donc que l'on refuse une théorie, c'est dire que l'on refuse un
savoir scientifique, ce qui est
le comble pour un ministre de
l'EN (remarquez qu'on en a vu un, récemment, qui ne savait pas faire
une règle de trois et Le Canard enchaîné
avait reproduit la très officielle circulaire d'un autre qui
contenait pas moins de 20 fautes d'orthographe).
D'un
autre côté, dire que la théorie du genre n'existe pas, c'est
avouer que l'on va enseigner aux enfants un savoir douteux qui n'a
aucune lettre de créance dont il puisse exciper. De l'idéologie, en
d'autres termes. De fait,
qu'« enseignent » donc ces intervenants du lobby LGBT (lesbiennes, gays, bi et trans) qui
ont licence de pénétrer dans les établissements scolaires pour y
prêcher la bonne parole ? Ce
fait à soi seul est un scandale sans nom et justifie amplement que
les parents retirent leurs enfants d'une école devenue terrain de
propagande sectaire, où les élèves constituent une proie captive
et incapable de se défendre
contre les idées qui lui sont perfidement instillées. Perfidement,
car avançant sous le masque de « l'égalité » et de la
légitimité de l'amour.
À
l'initiative de cette JRE, une femme, une battante, ancienne de
l'Union des étudiants communistes (UEC) et organisatrice de la
seconde marche pour l'égalité (dite Convergences 84), Farida Belghoul. « Farida
Belghoul, ckoiça ? »,
ont du se demander les journalistes du cartel dans leur langage
d'abrégés. (Regardez-les :
lequel d'entre eux n'est pas abonné à ce logiciel informatique qui
empêche la pensée de se déployer à travers plus de 140 signes et
qui nomme ses abonnés followers,
suiveurs, plus sûrement suivistes ? Des abrégés, on vous
dit.) Et ils ont passé en
revue sa biographie et ses vidéos décapantes diffusées en
particulier sur
le site d'Alain Soral, Égalité et Réconciliation (E&R). Là,
ils ont poussé un gloussement de satisfaction : « Eh
ben voilà ! C'est une facho ! Ah... Et puis, elle a fait
un séjour en Égypte... Hum... Louche, ça, l'Égypte
! ».
Cependant,
les politiques du cartel ont compris eux que l'on était passé à
une étape supérieure dans le bras de fer qui met aux prises le
système UMPS et la société civile : de la contestation des
lois à la remise en cause d'une institution, l'École, appareil
idéologique d'État extrêmement sensible. Le pouvoir s'est
empressé de battre en retraite et de reporter sine die
ses projets de loi sur la famille, non sans que les médias collabos
tentent une justification invraisemblable
à la reculade en prétendant que le report était dû à la volonté
du Président de donner quelque
satisfaction au Pape ! (Quoiqu'il
en soit, le croisé de la
laïcité et ministre de l'EN
appréciera.)
Le
cartel politico-médiatique est la face visible de la nouvelle
barbarie. Le Capital s'est subsumé le marché mondial et entreprend
une nouvelle phase de sa domination : la destruction des valeurs
morales et sociales qui maintiennent l'individu arrimé au groupe.
Car le Capital a un besoin essentiel, existentiel, qui n'a jamais
varié depuis les prémisses mêmes de ce mode de production et
d'échange : dépouiller
l'homme de ses moyens de production et d'échange non seulement
matériels mais encore immatériels, afin de le réduire à une
monade consentante et suiviste, un individu impuissant, un « homme
unidimensionnel », dont la seule raison de vivre est de se
repaître d'objets de consommation inutiles.
Face
au cartel barbare, la société française s'arc-boute et tient
tête : elle a compris -confusément peut-être mais
indéniablement- que c'est son sort qui se joue là. Ceux qui, sous
le faux drapeau de l'égalité, lui tracent un chemin de perdition,
elle les sait maintenant hypocrites et menteurs, poursuivant des
desseins inavouables, dont,
au demeurant, ils n'ont pas eux-mêmes une
claire conscience de
la gravité.
La France est face à un dilemme simple : se laisser "déconstruire" ou réagir. Et c'est la société civile -"vraie scène de l'Histoire", disait Marx- qui détient la clé de l'avenir.
La France est face à un dilemme simple : se laisser "déconstruire" ou réagir. Et c'est la société civile -"vraie scène de l'Histoire", disait Marx- qui détient la clé de l'avenir.
Pour plus amples informations, cf
http://jre2014.fr/ qui met en ligne le texte de cette pétition :
MANIFESTE
DES INTELLECTUELS DU PEUPLE
DESTINE AUX PARENTS D'ELEVES
Sont signataires des
écrivains, des artistes, des personnalités, des professeurs, des
instituteurs, des éducateurs, des associations.
Nous, intellectuels de France, pour sauver nos enfants, déclarons solennellement devant le monde civilisé que l'introduction de la « théorie du genre » à l'école est une arme de destruction massive dirigée contre le peuple français.
L'Education Nationale autorise les expérimentations de « la théorie du genre » sur l'enfance. Le mariage homosexuel, le respect de l'égalité garçons-filles, la lutte contre les discriminations - en particulier « homophobes » - ne sont en fait que des alibis.
Redoutables alibis d'un faux universalisme juridique et abstrait qui, au prétexte du droit de s'aimer, met sur pied d'égalité le semblable et le complémentaire, l'exception et la règle contre tout principe de réalité. Les résultats de cette fureur d'égaliser qui confond tout sont déjà sous nos yeux.
« Le mariage pour tous » n'a été institué qu'en préambule à la mise en oeuvre de « la théorie du genre » dans toutes les institutions de l'Etat français. De surcroît, au moyen d'un ministère de l'Education Nationale, l'Etat empiète sur le rôle des parents, et à terme les supplante. Ainsi nous estimons que la restauration d'un ministère de l'Instruction Publique doit s'ajouter à l'interdiction de l'idéologie du genre à l'école.
C'est pourquoi nous tenons à affirmer, devant l'opinion tout entière, que nous appuyons les Journées de Retrait de l'Ecole.
Nous ne sommes pas dupes des machinations de l'Education Nationale. Mensonges et calomnies du pouvoir actuel tentent de discréditer notre cause juste, noble et cruciale.
Il est faux que ces orientations du gouvernement soient de nature constructive. Le pays entier jugera d'après les preuves que lui fournissent les textes officiels. Le mensonge est une arme empoisonnée que nous ne disputerons pas à nos adversaires : menteurs ils sont, menteurs ils resteront.
À vous qui nous connaissez, nous clamons que les parents sont les gardiens des biens les plus précieux de l'humanité.
Croyez bien que dans cette lutte nous irons jusqu'au bout. Nous vous en répondons sur notre nom et nous nous engageons sur notre honneur.
Les Elus de la nation mettent en péril l'avenir de la civilisation. Ceux qui se consacrent corps et âme aux choses de l'intelligence se doivent de faire entendre avec vigueur le sursaut de l'esprit.
L'intelligence — celle qui confère autorité — se refuse à être complice d'une telle aberration. Aussi, les signataires de cet appel interpellent les parents afin de les encourager à participer aux Journées de Retrait d'Ecole un jour par mois pour interdire la théorie du genre et ses expérimentations sur nos enfants.
Intellectuels du peuple, nous ne pouvons laisser une idéologie minoritaire et fanatique l'emporter contre le voeu de tous. Pour empêcher un tel suicide, nous en appelons à toutes les forces du bon sens.
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