J'ai
pris très tôt conscience du danger que représentaient ceux que
nous appelons aujourd'hui les "pédophiles" -appellation
plutôt innocente pour qualifier des violeurs d'enfants-, car ma mère
me mettait quotidiennement en garde contre ce qu'elle appelait "les
coupeurs de route", terme codé pour désigner les pédérastes,
ceux qui "faisaient des choses mal élevées aux enfants". Ma mère avait
particulièrement en vue les saisonniers marocains qui envahissaient
le village durant les vendanges. Elle disait "qu'ils avaient de
mauvaises habitudes". Ainsi prévenu, je compris très vite ce
qui motivait l'intérêt que me témoignaient deux copains du
Calciné. L'un d'eux, un Marocain, m'appelait Bébé Cadum et
proposait, sur le ton d'une feinte plaisanterie, de m'emmener au
hammam ; l'autre me fit directement l'invitation d'aller voir du
côté de la voie ferrée en me faisant miroiter un billet de 500 F..
À ce dernier, je répondis simplement que j'allais en parler à mon
père. Comme c'était le fils du marchand de légumes chez lequel
s'approvisionnait mon père, il comprit en une fraction de seconde ce
que cela signifierait pour lui : mon père en parlerait au sien
et son père le battrait à mort -il était coutumier de la chose. Terrorisé, il me supplia de n'en
rien faire, arguant qu'il ne voulait que "plaisanter". Sans
blague. Du même coup cessèrent les invites de l'autre "à me
payer un hammam".
LA
MEULE DE PIERRE
Au
fil du temps, j'apprendrai que la pédérastie ne signifiait pas
seulement l'agression sexuelle sur des enfants, mais avait un sens
plus large, celui que nous appelons l'homosexualité. Pour l'enfant
des Messaada pudibonds et austères que j'étais, la découverte que
des jeunes du village avaient des aventures homosexuelles fut un
véritable choc psychologique : radicale incompréhension et
répugnance horrifiée. Avec les années, mon aversion pour ce genre
de pratiques se mua en une sorte d'allergie maîtrisée quand elles
sont le fait d'adultes consentants -selon la formule consacrée-,
mais mon dégoût et ma condamnation sont sans retour s'agissant de
pédophilie et de viol d'enfants dont la sanction devrait être la
mise hors d'état de nuire des monstres qui s'y adonnent. Dans son
évangile, Mathieu rapporte que Jésus disait à propos de celui qui
offense un enfant, qu'on devrait lui fixer au cou une meule de pierre
et le précipiter au fond d'un lac. Oui, le doux Jésus.
LE
NOUVEL ORDRE SEXUEL MONDIAL
Aujourd'hui,
je suis sidéré devant le prosélytisme sodomite et lesbien qui
avance sans vergogne, sûr de lui et dominateur, en se subsumant les
centres de pouvoir des principaux États occidentaux.
L'officialisation du mariage homosexuel, la sexualisation précoce de
l'éducation des enfants, l'école ouverte aux interventions des
activistes homosexuels, tout cela concourt aux mêmes buts :
castrer symboliquement les petits garçons (sous couvert de lutte contre les
stéréotypes sexistes) et ouvrir la voie au commerce des enfants
(par le truchement de la procréation, médicalement assistée ou
pour autrui). Ce NOSM est, à l'évidence, consubstantiel au nouvel
ordre mondial tel que le rêve la super-classe mondialiste, cette
petite minorité cosmopolite qui entend bien imposer sa gouvernance
au monde entier (et siéger à Jérusalem selon le vœu de l'un des
ses prolixes promoteurs, Jacques Attali).
MA
MÈRE ET LES MAROCAINS
N.B. Vous pouvez retrouver l'ensemble des "épisodes" de "Mémoire en fragments" dans la rubrique "PAGES" du blogue.
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