Ce qui suit est un florilège de citations d'articles glanés sur la Toile concernant la tuerie perpétrée au siège du journal satirique Charlie-Hebdo. L'empathie -personnellement, j'avais rencontré le jeune Tignous au début des années 90, au Centre culturel français d'Oran, et il m'était apparu très sympathique-, l'empathie, dis-je, n'empêche pas de réfléchir et, pour cela, de garder la tête froide. L'onde de choc de ce carnage contribuera à alourdir un climat déjà détestable, fait de délire anti-musulman sans cesse alimenté par les mêmes officines, les mêmes "experts", les mêmes médias, les mêmes femmes et hommes politiques qui s'évertuent à faire croire qu'ils ne font que critiquer une religion quand tout leur discours transpire la haine de l'Arabe. La paranoïa anti-musulmane est une "machine à recycler" le bon vieux racisme anti-arabe dont certains partis politiques et autres organisations ne se cachent même plus. La preuve ? Ceux qui alimentent sans désemparer cette paranoïa sont ceux-là mêmes qui manifestent bruyamment leur admiration et leur servilité à l'égard de l'état juif. Voilà comment il faut traiter les Arabes ! comme la Haganah et l'Irgoun ont traité ceux de Deir Yassine, comme l'état juif traite Gaza.
Les éclairages apportés par les citations qui suivent permettront de penser plus juste. Cela étant, je suis d'accord avec Jacob Cohen (cf son article ci-dessous) pour dire que le malheur a frappé à la porte de Charlie-Hebdo, le jour où Philippe Val en a pris les rênes.
"Ce n’est pas au Caire, à Riyad ou à Kaboul que l’on prône le "choc des civilisations", mais à Washington et à Tel-Aviv.
Les éclairages apportés par les citations qui suivent permettront de penser plus juste. Cela étant, je suis d'accord avec Jacob Cohen (cf son article ci-dessous) pour dire que le malheur a frappé à la porte de Charlie-Hebdo, le jour où Philippe Val en a pris les rênes.
"Ce n’est pas au Caire, à Riyad ou à Kaboul que l’on prône le "choc des civilisations", mais à Washington et à Tel-Aviv.
Les commanditaires de cet attentat savaient qu’il provoquerait une fracture entre les Français musulmans et les Français non-musulmans. Charlie Hebdo s’était spécialisé dans des provocations anti-musulmanes et la plupart des musulmans de France en ont été directement ou indirectement victimes. Si les musulmans de France condamneront sans aucun doute cet attentat, il leur sera difficile d’éprouver autant de peine pour les victimes que les lecteurs du journal. Cette situation sera perçue par certains comme une complicité avec les meurtriers.
C’est
pourquoi, plutôt que de considérer cet attentat extrêmement
meurtrier comme une vengeance islamiste contre le journal qui publia
les caricatures de Mahomet et multiplia les "unes"
anti-musulmanes, il serait plus logique d’envisager qu’il soit le
premier épisode d’un processus visant à créer une situation de
guerre civile.
L’idéologie
et la stratégie des Frères musulmans, d’Al-Qaïda et de Daesh ne
préconise pas de créer de guerre civile en "Occident",
mais au contraire de la créer en "Orient" et de
séparer hermétiquement les deux mondes. Jamais Saïd Qotb, ni aucun
de ses successeurs, n’ont appelé à provoquer d’affrontement
entre les musulmans et les non-musulmans chez ces derniers.
Au
contraire, la stratégie du "choc des civilisations" a
été formulée par Bernard Lewis pour le Conseil de sécurité
nationale états-unien, puis vulgarisée par Samuel Huntington non
plus comme une stratégie de conquête, mais comme une situation
prévisible. Elle visait à persuader les populations membres de
l’Otan d’un affrontement inévitable qui prît
préventivement la forme de la "guerre au terrorisme".
Nous
devons nous souvenir que, depuis le démembrement de la Yougoslavie,
l’état-major états-unien a expérimenté et mis en pratique dans
de très nombreux pays sa stratégie des "combats de chiens".
Elle consiste à tuer des membres de la communauté majoritaire, puis
des membres des minorités en renvoyant les responsabilités
dos-à-dos jusqu’à ce que chacun soit convaincu d’être en
danger de mort. C’est de cette manière que Washington a provoqué
la guerre civile aussi bien en Yougoslavie que dernièrement en
Ukraine."
Thierry
Meyssan
"...Charlie
Hebdo,
journal satirique, anarchiste, révolutionnaire, caustique, ennemi de
tous les pouvoirs et dénonciateur de tous les abus … a été pris
en otage par un certain Philippe Val, qui avait des casseroles à se
faire pardonner, et qui s’est mis au service de BHL, transformant
Charlie
Hebdo en
organe pro-sioniste, dénigrant les Arabes et en particulier les
Palestiniens, adorant le CRIF et ses valets, poussant sa logique
jusqu’à reprendre la bannière de l’islamophobie gratuite et
délirante, vomissant tout ce qui représentait l’islam ou les
musulmans.
La
morale de l’histoire, et on peut étendre ce principe à d’autres
collabos, Philippe Val a été nommé directeur de France Inter.
Et Charlie Hebdo a poursuivi dans cette belle voie
de la collaboration avec les puissants du moment, ce qui lui a
apporté soutiens financiers médiatiques et politiques.Ce
n’est pas la 1ère fois que le lobby judéo-sioniste réussit à "retourner" un organe de presse, comme on "retourne" un espion. Je citerai 2 exemples qui
me semblent particulièrement révélateurs. D’abord Les Lettres
Modernes, revue créée après la guerre par Jean-Paul Sartre et
qui représentait le summum de la réflexion anti-impérialiste.
Revue reprise par Claude Lanzmann, l’auteur du film Shoah qui
lui a rapporté des millions, et qui en a fait un torchon au service
du sionisme. L’autre exemple c’est Libération sur
lequel je ne m’étendrai pas tellement sa collusion avec le
sionisme est flagrante et sa haine de l’islam incommensurable.
Ces
campagnes de propagande islamophobe et de soutien à l’Amérique et
à Israël ont pour conséquence de créer un climat détestable et
de susciter des pulsions de violence et de revanche aveugle. Ce que
l’on reproche généralement au "terrorisme"."
Jacob
Cohen
"Depuis
2011, la France sarkozyste, puis hollandaise, s’est engagée dans
une entreprise nauséabonde de soutien explicite au terrorisme
wahhabite, le même qui entache le nom même de l’islam. Par simple
appât de gain, pour quelques milliards de pétrodollars, les
ministres français ont fait de Riyad et de Doha leurs temples,
tournant le dos aux idéaux que la France non-américanisée des
années 50-60 défendait encore ! Paris a voué aux gémonies la
Syrie, ce pays dont la population lui vouait, elle, amour, intérêt
et respect..
Les
traîtres à l’État syrien ont été hébergés sur le sol
français, la France a favorisé le trafic d’armes à destination
des terroristes takfiris et s’est alignée systématiquement sur la
ligne belliciste d’une Turquie néo-ottomane, d’un Qatar fou des
Frères et enfin d’une Arabie assoiffé du sang des
non-wahhabites... La France s’est rendue complice des atrocités
commises tour à tour en Libye, en Syrie, en Irak...
Alors
qui a tué les caricaturistes de Charlie Hebdo ?"
http://french.irib.ir/info/international/item/354944-qui-a-tu%C3%A9-les-caricaturistes
"La
fabrication médiatique du "problème musulman" –érigé en "problème
de civilisation" par Alain
Finkielkraut–
favorise
une libération de la parole raciste et une stigmatisation des
musulmans et de leurs pratiques religieuses avec la
bénédiction des
journalistes du système. Le battage
médiatique autour
du dernier roman de Michel Houellebecq, ouvertement islamophobe, la
complaisance des médias vis-à-vis des dérapages d’Alain
Finkielkraut,
l’islamophobie déclarée de certains
journalistes,
l’hostilité
rencontrée
par
un mouvement qui prône la réconciliation avec les populations
issues de l’immigration post-coloniale montrent que la classe
politico-médiatique dans sa majorité encourage le rejet des
musulmans. On peut être surpris de cette tolérance vis-à-vis
d’opinions discriminatoires et parfois même racistes surtout au
regard de la censure qui frappe impitoyablement les critiques, même
mesurées, de la politique israélienne.
Nicolas
Bourgoin
bourgoinblog.wordpress.com
"Alors, l’union sacrée de tous les citoyens contre le terrorisme, pour imposer le pacte de responsabilité, la loi Macron et le Gender à l’école ?
Disons le : l’ennemi de la France, de son peuple, de sa paix, de sa grandeur, de sa prospérité c’est d’abord et avant tout ce gouvernement de guerre civile, vomi par les plus larges masses, et qui veut se servir de ces assassinats monstrueux pour instaurer sa dictature policière."
Félix Nische
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